lundi 26 mars 2012

Causerie du lundi de Philippe Gandillet : Je m'accuse…


En voilà assez, nous semble t-il. Nous avons fait ce grand travail dans une joie constante. Il nous a semblé que ces causeries se révélaient à vous dans leur belle simplicité et dans leur souple complexité mais qu'il fallait y mettre un terme. Pendant quelques temps au moins… Il nous a semblé que Pierre attendait cela.

Mes présentations privilégiaient la forme sur le fond, et ceci au détriment du livre proposé. C'est le contraire qu'il faut faire : Conduire les lecteurs au livre par sa notice et son contenu. Et puis, il y a ceux qui n'apprécient pas l'intelligence pénétrante de billets où la culture de l'esprit est par trop ostentatoire. Je le concède.

Je dois laisser ma place au libraire. Cette légère modification du blog n'est pas chose sans importance. Je serais heureux de savoir que j'ai néanmoins apporté ma petite contribution à la bibliophilie.

Votre dévoué. Philippe Gandillet

18 commentaires:

calamar a dit…

comment ça ? Philippe Gandillet prend sa retraite ! un immortel ? ah mais ça ne va pas du tout !

sebV a dit…

Mince c'est un rendez vous hebdomadaire que je me surprenai à attendre.

Anonyme a dit…

Quoi?
ça surement pas.
C'était la cerise de petite mauvaise foi dont on se delecte tous les lundis. Même moi, infatiguable féministe, je lisais avec tendresse ces billets d'un autre âge.
;-))
Contre qui, je vous le dis, vais-je pouvoir me réjouir de mes futurs commentaires pas piqués des hannetons?

Pas de bon point,
Pas de bien à vous ... Si quand même, fô pas pousser.

Bien à vous,
Sandrine.

christophe a dit…

Ne serait-ce point une simple erreur de calendrier?
La température actuelle a du faire croire à Maitre Gandillet qu'on etait le 1er avril.

Christophe

Léo Mabmacien a dit…

Pourquoi pas ! Je ne suis pas contre le changement. Vous allez bien nous trouver autre chose cher libraire ?

"Revenir aux fondamentaux : les livres" : il n'y a que cela de vrai ;-))

Léo

Librairie L'amour qui bouquine Livres Rares | Rare Books a dit…

Décidément notre époque perd de cet esprit frondeur qui constitue la nation gauloise ! Je ne me remettrai pas de cette perte verbale qui donnait le ton de la semaine à venir. Soit ! Gageons que notre ami Pierre embauchera une jeune stagiaire aux appâts dignes de nous faire oublier cette mauvaise pilule.

On attend donc la suite !

B.

Nadia a dit…

Tiens oui, comme le dit Bertrand, pourquoi pas un nouveau chroniqueur du lundi ? (je passe sur le féminin pulpeux)...

Dommage, j'attendais aussi ce moment là.

Mais il faut se renouveler dans la vie. Attendons de voir ce que vous nous aurez concocté.

Pierre a dit…

Vos messages me réconfortent. Alors, je vais vous révéler une exclusivité : Philippe Gandillet et Pierre Brillard ne font qu'un !

Vous ne vous en doutiez pas, c’est une surprise de taille !

J'ai un peu hésité, je dois le dire, sur celui qu'il fallait supprimer entre les deux ;-))

Étant encore chargé de famille, ma femme, mes enfants et mon banquier m'ont demandé de tenir seul la boutique. Je vais en profiter pour développer ces petits catalogues que l'on voit à gauche des messages. Et puis, j'ai deux plaquettes que je dois finir d’écrire (une sur la paroisse de Tarascon depuis le révolution et l'autre sur la tarasque).

Mon plus grand défi reste néanmoins de faire de ce métier de libraire, une activité noble et rémunératrice. Je suis quelquefois surpris de constater que cette activité ne permet pas de retirer un salaire décent malgré les heures de présence. Comme tous les petits patrons, j’ai donc du me séparer d’une partie de mon personnel… Pierre

Textor a dit…

« L'artiste doit se faire regretter déjà de son vivant ! »

René Char

Anonyme a dit…

D'autres avant notre académicien nous l'ont appris : les adieux à la scène ne durent jamais longtemps.
Nous reverrons l'artiste, j'en suis sûr !

Jean-Michel

pascalmarty a dit…

Ah ben ça alors ! Brillard et Gandillet ne font qu'un, et qui plus est ce sont un chat !
:-D

calamar a dit…

Pierre, ce n'est pas bien de profiter de la retraite de Philippe Gandillet pour tenter d'accaparer sa gloire !
alors qu'il n'est plus là pour se défendre !
honte à vous !

Pierre a dit…

Je vous promets, Calamar, que je ne serais jamais capable de copier la finesse, l'éducation et l'érudition de Philippe Gandillet ;-))

Par contre, je vais tenter d'être meilleur que lui quand il s'agit d'acheter ou de vendre des ouvrages ! Pierre

Anonyme a dit…

A tous mes amis : Il s'agit d'un simple licenciement économique. Je reviens après la crise. Ph Gandillet

Anonyme a dit…

La crise ... de nerfs?
Nous voilà rassurés.
Cela laisse quelques mois encore devant vous, avant de vous remettre au clavier....
:))
Bien à vous, Sandrine.

Nadia a dit…

Pierre, je vous cite :
"Comme tous les petits patrons, j’ai donc du me séparer d’une partie de mon personnel…"

Devant vos demandes pressantes, j'ai failli accepter le poste de secrétaire (pas jeune ni pulpeuse) que vous me proposiez... ouf ! apprendre par blog interposé que son presque-patron frôle la rupture financière, ça fait froid dans le dos.

Pierre a dit…

C'est dans ces moments là qu'il me faudrait une secrétaire pulpeuse, Nadia ;-))

Le salaire que je versais à Philippe Gandillet était, de toute façon, trop exorbitant pour ma petite entreprise... Pierre

Pierre a dit…

Un petit mot d'un lecteur du blog, hors frontière « Le pessimisme est d’humeur ; l’optimisme est de volonté. » (Alain, Propos sur le bonheur)

Le père d'Alain était vétérinaire. On peut donc faire confiance à la famille toute entière ;-)) Pierre