mardi 31 décembre 2013
L'année prochaine est arrivée...
La lucidité n’empêchant pas l'espérance, je souhaite sincèrement aux lecteurs du blog une bonne année 2014 ! Quelle soit remplie de joie pour eux-mêmes et de bienveillance pour leurs serviteurs... Pierre Brillard et Philippe Gandillet ;-))
lundi 30 décembre 2013
Un livre pour un royaume...
Visite incontournable à Paris, la Basilique Saint Denis offre au flâneur un point de vue exceptionnel sur l'histoire de France, en tout cas dans sa période monarchique. Par amusement, j'ai cherché sur les gisants la présence de livres. Ce n'est pas le symbole le plus fréquemment représenté dans la pierre, je dois le dire, contrairement à nos monarques républicains qui se font systématiquement photographier avec une bibliothèque en arrière-plan ! Voici la seule reine de France représentée avec un livre en main dans la nécropole de Saint Denis... Pierre
Son mari Louis VII était alors un analphabète à peu près total. On dit qu'il aurait fait trucider Constance après son deuxième accouchement, parce que :
- la pauvre Constance ne lui donnait que des filles alors qu'ils souhaitait ardemment un héritier mâle et qu'il avait plus-de-30-ans -- ce qui était assez âgé pour avoir des enfants à son époque.
- Il avait des doutes sur la légitimité de Constance-- était-elle la fillette d'Alphonse VIII ?
- et comme son divorce d'avec sa première femme Aliénor ne lui avait apporté que des ennuis, il voulait rompre avec sa deuxième de manière plus expéditive...
dimanche 29 décembre 2013
Le bibliopède : un marcheur du livre...
Il y avait les bibliophiles, les bibliopathes, les bibliomanes.... Hier, j'ai testé une nouvelle espèce d'amoureux des livres : le bibliopède. Dans la même journée, j'ai parcouru le marché Brassens, ai flâné dans St Germain, ai scruté attentivement les boites des bouquinistes des quais en quête de chopins ou de merles blancs puis j'ai terminé en remontant les champs Elysées jusqu'à la Concorde à pied !
Aujourd’hui, la ballade en famille fut une promenade de santé... Une pensée aux lecteurs du blog à qui je ramène quelques ouvrages pour alimenter mes articles. Pierre
jeudi 26 décembre 2013
Les anges du Père Noël...
Il n'est pas besoin de connaître personnellement Dieu pour savoir qu'il ne voit pas d'un bon œil ces soi-disant Pères-Noël Coca-Cola qui ont supplanté le Petit-Jésus. Il les trouve ridicules et très païens. Mais comme ils roulent quand même pour l'entreprise, il s'est décidé à leur donner un coup de main…
Je rappelle
que le Père Noël doit délivrer des cadeaux à plus ou moins 200 millions
d'enfants répartis sur les plus de 300 millions de mètres carrés de notre
planète. Partant du principe qu'il y a 2,67 enfants par ménage, qu'il y a 75
millions de maisons à visiter et que la distance moyenne séparant chaque maison
est de 2,62 kilomètres, le Père Noël doit couvrir 196,3 millions de kilomètres. Pour couvrir
cette distance le seul jour de Noël, le traineau de Santa doit atteindre
une vitesse de 8.180.275 km/h. Cela a beau être 130 fois moins rapide que la
vitesse de la lumière, quand on est un bonhomme âgé, ce n'est pas évident
! C'est donc avec l'aide des anges du
ciel que, désormais, le Père Noël fait sa distribution.
Une autre
solution avait été envisagée : La distribution des cadeaux par des faux Père
Noël à domicile. On les connaissait surtout aux comités d'entreprises ou dans les
galeries marchandes. Il parait cependant que le projet est, pour l’heure, irréalisable car ils font justement le réveillon chez eux ce soir là… Un accord a donc été
trouvé, cette année encore, avec les anges et c'est donc bien le vrai
Père Noël qui a distribué les cadeaux, la nuit du Petit Jésus. Nous voilà
rassurés ! Pierre
mardi 24 décembre 2013
Visiter Paris avec Eugene de Gournerie...
Ce livre sera peut-être un peu court pour les érudits, un peu long pour les touristes ; il est destiné, de toutes les façons, aux esprits curieux et studieux comme je le serai à partir de demain, puisque je monte à la capitale pour les fêtes de fin d’année ! Il est aussi réservé aux lecteurs de ce blog qui, dans l’art comme dans l’histoire, cherchent surtout des impressions et des souvenirs.
La culture sera aussi à l’honneur avec les immanquables expositions au Musée de l’Orangerie, à la Pinacothèque, au Grand Palais ou au Musée du Luxembourg. Mon choix n’est pas fait. Et puis, on m’a conseillé de me rendre à Saint Denis pour visiter sa basilique et son Carmel où fut cloitrée Madame Louise, fille de Louis XV.
Une après-midi sera consacrée au Louvre pour l’exposition sur le Printemps de la Renaissance ou sur L’origine de l’estampe. Une exposition sur L’art Étrusque est, parait-il, aussi à voir au Musée Maillol. Je sais très bien que je ne ferai pas le quart de ce programme... Que cela ne vous empêche pas de me donner des idées de visite si en connaissez de sympathiques ! Pierre
GOURNERIE (Eugène de). Histoire de Paris et de ses monuments. Neuvième édition. Tours, Alfred Mame et cie, 1895. Un volume grand in-4. Cartonnage éditeur, percaline rouge estampée, motifs noir et or sur les deux plats et le dos lisse, toutes tranches dorées, gardes colorées. 400 pages. Ouvrage illustré de planches gravées par Girardet, de nombreux hors-textes et in-textes et divisé en deux parties : l’une abordant l’histoire de la ville de Paris à travers les âges et l’autre étant une histoire critique et anecdotique des monuments de Paris. Bon état d'ensemble, mors légèrement déchirés aux extrémités, charnières parfaites. Vendu
lundi 23 décembre 2013
Causerie du lundi de Philippe Gandillet : Noël, mon beau rêve blanc…
C’était dans ma bastide de Tarascon, après diner, il y a quelques jours. On avait allumé dans la cheminée du salon une de ces joyeuses flambées d’hiver que le mistral et la fraicheur de la nuit, soudainement venus, rendent si charmantes à voir et à sentir. Dehors, le vent se faisait entendre énergiquement. Tordus par son souffle puissant et sonore, les arbres du parc, qu’on apercevait à travers les fenêtres, se démenaient comme de pauvres diables… A la pâle clarté de la lune naissante, on voyait leur noire silhouette s’agiter d’une façon inquiète et prendre des poses inattendues sur l’azur sombre du ciel. En même temps, dans la cheminée, et sous les portes toujours mal jointes des vieilles maisons provençales, le vent poussait de sourdes plaintes, formant ainsi un accompagnement lugubre au chant gai des sarments qui crépitaient dans l’âtre, d’où des étincelles s’élançaient comme un feu d’artifice. Pierre était assis en face de moi : sombre et désabusé comme le capitaine d’un navire, prêt à couler avec son bâtiment lors d’un naufrage…
- "A quoi donc serviraient les livres si l’on n’apprenait pas, dans leur commerce, à s’en passer ! me dit-il après un long moment de silence pendant lequel il avait fait distraitement glisser le bord de son verre d’armagnac contre ses lèvres.
- C’est une réflexion tapée du bon sens que devrait se poser tout libraire avant de débuter ce métier, lui répondis-je
- Savez-vous que j’entame ma cinquième année d’exercice ? Si Dieu me prête vie, j’ai pris la décision d’arrêter cette profession après ce même intervalle. Non pas par lassitude, je dois vous le préciser, mais par obligation.
- Par obligation ? Tiens donc ! Je sais que le livre est un ami cruel, qu’il a des exigences impitoyables ; mais quand même… Et que ferez-vous de vos livres ? Bibliothecam vendat ? "
Oh! Quand j´entends chanter Noël
J´aime revoir mes joies d´enfant
Le sapin scintillant, la neige d´argent
Noël, mon beau rêve blanc…
J´aime revoir mes joies d´enfant
Le sapin scintillant, la neige d´argent
Noël, mon beau rêve blanc…
- "Vous aimez, vous honorez le livre ; vous le voulez parfait sur le fond comme sur la forme et que rien ne lui manque. Il vous faut un bon relieur, un vrai papier de Hollande ; vous avez la manie du maroquin du Levant, vous recherchez les marques des anciens imprimeurs. Qui mieux que vous distingue une reliure de Derôme l’ancien, un livre de Derôme le jeune ? Vous savez la valeur du Boccace de 1527, orné de la reliure en vélin de Venise avec les a pointus. Vous apprenez encore et vous partagez votre savoir. Pensez aux pauvres diables qui n’ont pas eu la fortune ou le temps de réunir, comme vous, une suffisante quantité de bons livres pour faire un beau catalogue ! "
Oh! Quand j´entends sonner au ciel
L´heure où le bon vieillard descend
Je revois tes yeux clairs, Maman
Et je songe à d´autres Noëls blancs.
L´heure où le bon vieillard descend
Je revois tes yeux clairs, Maman
Et je songe à d´autres Noëls blancs.
On ne connait pas de cas où un bibliophile se soit
séparé de ses livres pour devenir une star de la chanson… Votre dévoué.
Philippe Gandillet
dimanche 22 décembre 2013
Le règne de Louis-Philippe, Roi citoyen, par Louis Blanc. Et si nous avions eu un monarque éclairé ?
C’est par le souvenir d’une catastrophe que s’ouvrira ce récit. La restauration avec le règne de Louis XVIII, puis celui de Charles X n’avait fait que préparer une chute nouvelle. Dans cette succession non interrompue de calamités qui s’appelle l’histoire, le dix-neuvième siècle nous montre t-il un monarque plus malheureux, plus humilié que Charles X ?
En 1830, la révolution des « Trois Glorieuses » le renversera en faveur de son petit-fils le duc de Bordeaux. Charles X institua le duc d’Orléans comme « lieutenant-général du royaume ».
Craignant un soulèvement républicain, la Chambre des députés proclama le duc d’Orléans (Louis-Philippe) comme nouveau roi des Français et non « de France ». Ce nouveau titre de « roi des Français » déjà utilisé par Louis XVI de 1789 à 1792 est une innovation constitutionnelle liant la monarchie populaire nouvelle au peuple. Un autre symbole fort de la nouvelle monarchie, appelée " Monarchie de Juillet ", est l’adoption du drapeau tricolore pour remplacer le drapeau blanc de la Restauration.
Louis-Philippe Ier, est le fils de Philippe D'Orléans, dit Philippe égalité descendant direct du deuxième fils de Louis XIII. Le père de Louis-Philippe avait pris fait et cause pour la révolution et avait même voté la mort de son cousin, le roi Louis XVI à la convention (ce qui ne lui permit pas d'échapper a la guillotine en 1793). Comme son père, le duc de Chartres fut un partisan de la Révolution française. Il participa en tant que lieutenant général aux batailles de Valmy, Jemappes et Neerwinden.
À la suite de son chef, le général Dumouriez, il passe à l’Autriche en 1793 et mène dès lors une vie d’errance, y compris aux États-Unis où il resta quatre années à Philadelphie. En 1809 Louis-Philippe épousa Marie Amélie de Bourbon (1782-1866, nièce de Marie Antoinette (sic). Ils eurent dix enfants…
Le début de son règne fut marqué par une certaine popularité, incarnant une opposition mesurée à la politique des ultras du royalisme et ne rejetant pas l’intégralité de la Révolution française. Il était aimé et appelé le Roi Citoyen, mais sa popularité souffrit quand son gouvernement fut perçu comme de plus en plus conservateur et monarchique.
En 1832, sa fille Louise devint la première reine des Belges en épousant Léopold Ier. En 1838 il envoya une expédition au Mexique pour un remboursement non payé mais non pas pour coloniser le pays comme son successeur…
Mari aimant et bon père, Louis-Philippe 1er apparaît comme le Roi bourgeois par excellence. Sa vie paisible aux Tuileries reflète les aspirations de la bourgeoisie de son époque. Son règne est une longue période de paix et de relative prospérité durant laquelle, fait exceptionnel, n'apparaît aucun impôt nouveau (sic) ! S’il n’était décédé en 1850, en Angleterre, on le rappellerait bien… Pierre
BLANC (Louis). Histoire de dix ans. 1830-1840. Édition complète augmentée d’une préface inédite de l’auteur. Illustrations nouvelles des Dünki. Paris, Jeanmaire éditeur, 1882. Un fort volume in-4 en deux parties avec pages de titre séparées. Reliure demi-basane verte, dos à nerfs avec roulette dorée, filets et lettres dorées, page de garde colorée, tranches mouchetées. Avec de nombreuses gravures in et hors textes. [2ff], XXXIV, [1f], 1-579 pp, [5ff], 580-1024 pp, 48pp. Texte sur deux colonnes. Bel exemplaire sans rousseurs et aux cahiers sans décalages. 1ere partie du Règne de Louis-Philippe, la deuxième partie ayant été rédigée par Elias Regnault. Peu fréquent dans ce bel état. Vendu
samedi 21 décembre 2013
Édition originale ou édition pré-originale ? Colline de Jean Giono.
Jean Giono disait en parlant du roman qui l’a rendu célèbre : " En faisant Colline, j'ai voulu faire un roman, et je n'ai pas fait un roman: j'ai fait un poème ! ". Colline est le drame de l'eau : parce qu’une source tarit, un hameau est menacé de mort. Mais l'épreuve - l'incendie qui éclate - recrée la solidarité des hommes. Colline est aussi et surtout l'exaltation de la terre, conçue comme une personne, non seulement vivante mais sensible. " Toutes les erreurs de l'homme viennent de ce qu'il s'imagine marcher sur une chose inerte alors que ses pas s'impriment dans de la chair pleine ".
Jean
Giono, écrivain français, est né à Manosque en 1895 et mort dans cette même
ville en 1970. Beaucoup de ses romans ont pour cadre le monde paysan en
Provence. Giono, pacifiste dans l'âme, dépeint la condition sociale de l'homme
dans le monde. C'est le premier roman de l'auteur, qui est alors âgé de 34 ans,
et le premier de la trilogie Pan. Les deux romans suivants seront Un de
Baumugnes et Regain. Je vous propose aujourd’hui l’édition pré-originale de Colline parue
dans la revue Commerce en 1928.
Cette
revue, éditée sous forme de cahiers trimestriels, était parrainée par Paul Valéry,
Léon-Paul Fargue et Valéry Larbaud. Elle était proposée par la librairie
Giraud-Badin à Paris. Il s’agit ici du 16eme cahier.
Dans ce livre, Giono raconte l'histoire d'un hameau, les Bastides blanches, situé au pied de la montagne de Lure Les habitants vivent dans quelques masures amassées autour de la fontaine du village. Cette fontaine, qui avait alimenté les habitants depuis si longtemps, va se tarir et tout commence à aller de pire en pire. C'est alors que l''aîné du village, Janet, paralysé et alité, commence à parler de manière peu compréhensible. Il ne faudra pas longtemps pour que les autres habitants pensent que Janet est à l'origine de tous leurs malheurs. En effet, en plus de la fontaine asséchée, une petite fille va tomber malade, et un incendie menace de raser le petit village…
L’édition originale paraitra chez Bernard Grasset, dans
la collection des Cahiers Verts en février 1929.
Marcel Pagnol prend contact avec Jean Giono en 1932,
et signe avec lui un contrat d'exclusivité pour l'adaptation cinématographique
de Colline, Regain, Un de Baumugnes, Le Serpent
d'étoiles et Jean le Bleu. Dans ces ouvrages, Marcel Pagnol retrouve
des thèmes communs aux deux hommes : la nature, le combat entre l'homme et la
nature, la tragédie humaine… Tout le monde a en mémoire le rôle tenu par Fernandel dans
le film Regain. C’est peut-être pour cela que beaucoup de gens pensent,
aujourd’hui, que c’est Marcel Pagnol qui a écrit le livre… Pierre
GIONO Jean. VALERY Paul (ed.). Commerce N° XVI, été 1928. Cahiers Trimestriels publiés par les
soins de Paul Valéry, Léon-Paul Fargue, Valéry Larbaud. Giraud- Badin, Paris 1928.
Un volume petit in-4. Broché, couverture rouge imprimée de l'éditeur. 210 pages.
Exemplaire numéroté sur papier Alpha 989/2900. Importante revue littéraire du
premier tiers du 20eme siècle. EO de colline de Jean Giono. Vendu
vendredi 20 décembre 2013
Pèlerinage patriotique en Pologne avec Léonard Chodzko…
La Pologne a plus de 1000 ans. Son histoire est une succession de combats, de guerres et de conquêtes par les pays voisins. La Pologne fut plusieurs fois rayée de la carte. Elle doit sa survie à la volonté de sa population qui a toujours lutté courageusement trouvant son ciment dans le catholicisme. La Pologne tire son nom du mot slave pole ( polié ) qui veut dire la plaine.
Selon la légende, la tribu des Polanes (habitants des champs) imposa sa loi aux autres tribus sous la conduite d'un chef nommé Piast, fondateur d'une dynastie qui régna jusqu'en 1370. Mieszko I, premier souverain historique, rendit hommage à Otton Ier en 966, épousa une princesse de Bohême et passa avec son peuple au christianisme, se plaçant ainsi sous la protection du pape, dont il obtint une administration ecclésiastique autonome. Depuis, la Pologne est demeurée fidèle à Rome et à la latinité.
Ce que ne disent pas les deux tomes que je vous propose aujourd’hui à la vente :
La première guerre mondiale fut pour la Pologne un affreux cauchemar. Elle fut non seulement le champ de bataille d'élection des belligérants, mais elle vit ses fils servir dans tous les camps et s'entre-tuer, sans que leurs convictions les y poussent. Elle vit encore son territoire systématiquement dépouillé de ses richesses.
Le 1er septembre 1939, les armées de Hitler attaquent le pays par surprise, sans déclaration de guerre, à la fois au nord, à l'ouest et au sud. L'armée polonaise est submergée. Le gouvernement et le commandement suprême se réfugient en France. Le 17 septembre, l'armée rouge occupe les territoires de l'Est, peuplés de Biélorusses et l'Ukrainiens. Le 27 septembre, Varsovie tombe aux mains des Allemands.
Les années de l'occupation hitlérienne (1939-1945) constituent la partie la plus tragique de toute l'histoire polonaise. Toutes les écoles secondaires et supérieures furent fermées. La population juive, enfermée dans les ghettos, fut presque entièrement anéantie entre 1942 et 1944. Des camps d'extermination furent installés sur le territoire. Deux millions quatre cent mille personnes furent déportées en Allemagne pour le travail obligatoire.
La suite ne fut guère mieux avec l’occupation soviétique. Il faudra attendre un Pape et une foi catholique intacte pour que l’histoire de ce pays soit aujourd’hui apaisée. Une histoire à méditer… Pierre
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