samedi 31 décembre 2011

A l'An que ven que se siam pas mai que siguem pas mens ! *


Je termine ce soir ma troisième année d'activité de vente et d'achat de livres anciens. Ce n'est pas encore parfait mais je crois avoir bien cerné mes domaines de compétence (et d'incompétence), les attentes de ma clientèle et les aspirations de mes lecteurs.

Mon enthousiasme de jeune libraire me permet d'aller de l'avant
Ma lucidité de vieux quinqua m'oblige à la prudence.
Ma nature optimiste rend ma vie agréable
Mon anxiété cachée m'oblige à douter
Je m'en tire pas mal…

Au crépuscule du soir de cette année tourmentée, j'envoie à chacun mes meilleurs vœux de bonheur, de santé et de réussite pour le crépuscule du matin de l'année qui vient.

J'ai une pensée particulière pour tous ceux qui acceptent d'animer mon modeste blog en y postant des commentaires toujours érudits, sympathiques et souvent drôles ; plus encore pour les lectrices qui envisagent avec indulgence et constance les propos facétieux de Philippe Gandillet qui n'en manque pas une lorsqu'il s'agit d'être maladroit…

Merci à tous d'être des membres actifs de cette petite communauté de lecteurs - plus ou moins - bibliophiles.

Pierre Brillard

* A l'an qui vient que si nous ne sommes pas plus, nous ne soyons pas moins !

vendredi 30 décembre 2011

L’approche de la littérature à travers l'achat de livres anciens...

Chers lecteurs,

Voici un petit article que l'on m'a demandé d'écrire pour un journal étranger francophone [J'en vois qui sourient...] Il s'agit d'un journal universitaire édité en Union Soviétique. J'ai besoin de votre avis et de vos corrections avant envoi (j'y ajouterai des photos de moi et de ma librairie, bien sûr !). Le thème de l'article est :

L’approche de la littérature à travers l'achat de livres anciens : Une librairie en France...

Un livre ? Quelques feuilles de papier noirci, certes ; Mais ces quelques feuilles ont pu, à leur époque, changer le monde ! Une seule condition : Il a fallu, qu’à un moment ou l’autre, quelqu’un le lise, ce livre… Là aussi, il y a des catégories : Des livres ont connu le succès dès leur parution et procuré la renommée à leur auteur ; souvent à raison. D’autres livres ont connu un succès d’estime ; on a oublié le nom de leur auteur ; quelques fois à raison. D’autres livres encore ne se sont jamais vendus, sont arrivés trop tôt ou trop tard sur le marché et ont rempli le cœur de leur auteur d’une légitime amertume ; quelques fois à tort…

Toutes ces catégories de livres se trouvent encore dans les boutiques des libraires. Enfin presque…

Les librairies modernes, les grandes enseignes peuvent vous fournir toutes les rééditions de la première catégorie citée - les succès littéraires passés et présents - sous une présentation contemporaine et abordable. Avec le commerce électronique, vous n’avez même plus besoin de vous déplacer pour acheter ce livre : un clic sur un site spécialisé suffit. Dernier progrès : Vous pouvez même le lire sur une tablette tactile. Bon ! Cela n’a pas que des avantages, vous en conviendrez…

Pour tous les autres livres, il vous faut donc pousser la porte d’une librairie d'ouvrages anciens ou d’un bouquiniste de quartier. Enfin presque…

Les librairies physiques ayant pignon sur rue, peu rentables et lourdes à gérer, disparaissent et laissent progressivement la place au commerce électronique comme c’est le cas pour les librairies modernes. C’est ainsi… Pour les livres anciens, un troisième interlocuteur propose ses services à l’acheteur de vieux livres prêt au jeu des enchères : Ce sont les "salles de ventes" dont certaines brillent au firmament du commerce de luxe (Sotheby’s).

Bon ! Il reste au libraire d’ouvrages anciens encore pas mal de compétences qui en font le partenaire privilégié des lecteurs d’ouvrages rares et curieux - les deux dernières catégories présentées en préambule - ou d’éditions originales ou luxueuses de la première catégorie des auteurs à succès. C’est d'ailleurs une des fonctions de ces libraires et un des plus importants services qu’ils rendent à la communauté des lecteurs : Les libraires sont les garants et les gérants du patrimoine littéraire de la nation. N’exagérons rien ! D’autres le font tout aussi bien, sinon mieux, comme les bibliothèques, évidemment…

Si tant de livres de notre patrimoine tombent au rebut, c’est parce que ceux à qui ils étaient destinés, ceux pour qui ils étaient écrits, n’ont pas voulu se donner la peine de les découvrir ; ou bien parce qu’une malchance tenace les a tenus à l’écart, cruellement discrédités par des jugements trop expéditifs. Les livres les plus substantiels ne sont pas toujours ceux qui font le plus de bruit ! Vendus au rabais, rangés sur les rayonnages d’une librairie ancienne, ils attendent patiemment que de nouveaux acquéreurs ouvrent leurs pages et diffusent leurs idées… Ils courent là, peut-être, plus de chance de trouver des lecteurs compréhensifs que par le passé. Le succès tardif d’un auteur s’avère à cet égard, par le biais du commerce du livre ancien, le meilleur gage de sa qualité car il n’est pas soumis au jugement factice d’une mode ou d’une publicité bien amenée. Il a trouvé son vrai public, celui qui le lira pour son véritable plaisir !

Les ouvrages à succès sont, néanmoins, l’essentiel des ouvrages que l’on trouve chez les libraires d’ouvrages anciens car ils leurs assurent un revenu moins aléatoire que les précédents. Ils font la joie des collectionneurs et des bibliophiles qui les recherchent dans les éditions les plus rares, les mieux illustrées et les mieux reliées. Ils sont aussi la fierté des libraires qui les vendent car beaucoup sont des bibliophiles avisés… Ceux qui aiment vraiment les beaux livres ont du mal à se priver d’enrichir leur bibliothèque de volumes voisins de la perfection. Des textes imprimés avec goût, sans défaillance, par de véritables artistes du livre sont comme des œuvres d’art et l'on peut difficilement reprocher aux bibliophiles de ne considérer le livre que comme un accessoire nécessaire à leur luxe. Ils en connaissent le texte, ils en apprécient les attributs, ils en paient le prix…

Même avec les progrès d'Internet, il restera toujours pour le livre une clientèle ; soit de gens qui ne veulent pas lire une œuvre sur un écran lumineux, soit des gens qui après l’avoir goûté sous cette forme, voudront avoir dans la main une forme qui soit pérenne et durable ; une forme qui évoque un souvenir et une mémoire…

Les livres anciens sont donc nécessaires. Sont-ils suffisants ? Oui, s'il faut en croire Montesquieu dans Les lettres persanes. " Il me semble que jusqu'à ce qu'un homme ait lu tous les livres anciens, il n'a aucune raison de leur préférer les nouveaux ". Ce n'est pas un libraire d'ouvrages anciens qui vous dira le contraire…

Pierre Brillard

jeudi 29 décembre 2011

Les différentes façons de lire… à la façon d'André Dinar

André Dinar dans un excellent ouvrage de 1939, aux éditions Mercure de France, nous a tracé d'excellents portraits de bibliophiles. Le bibliophile à jabot, le bibliophile chasseur, le maniaque, le bibliophile averti, le bibliophile qui lit avec ses variétés ; le glouton et le bibliophile à œillères, le bibliophile Royal et j'en passe…


J'ai pioché pour vous, dans ma banque d'image, quelques portraits de lecteurs et de lectrices que vous pourrez classer à votre guise. Je leur ai attribué un qualificatif. A vous de me dire quel type de lecteur j'ai oublié et si vous vous reconnaissez dans ces portraits ;-)) Pierre

Volontaire
Nouvelle vague
De droite
De gauche
Dragueur
Presbyte
Pensive
Négligent
Aguicheuse
Indifférents
Rêveuse
Inébranlable
Fatigué
Insensible au froid
Insensible au chaud
Soucieuse
Et en dernier : Lecture d'un derrière distrait...
DINAR André. Fortune des livres. Paris, éditions Nantal, 1939. In-12 broché, la couverture est à l'adresse du Mercure de France. Vignettes en tête de chapitre, 207 pages. Bon exemplaire. 24 € + port

mercredi 28 décembre 2011

Le contenu d'un livre expliqué par l'exemple : Sainte Marthe, patronne de Tarascon

Tarascon est vraiment une ville exceptionnelle en raison de son patrimoine ! Vous pourriez légitimement être jaloux si vous n'habitez pas notre bonne ville. Je n'en prendrais pas ombrage.


J'en veux pour preuve le "catalogue des Sacrées Reliques, duement authentiques, qui se trouvent dans la Sainte chapelle de la paroisse Sainte Marthe de Tarascon, département des Bouches du Rhône…"


Et n'allez surtout pas dire que nous mentons en Provence. A peine si l'on enjolive…


Cette liste est tirée d'un ouvrage renommé [pour les autochtones], assez rare je dois le dire, édité à Tarascon en 1793 et qui traite de la vie de Sainte Marthe, notre bienheureuse protectrice :


- Une Sainte épine de la couronne du sauveur
- Plusieurs parcelles du Sacré bois de la sainte Croix
- Des langes du Saint enfant Jésus
- Table sur laquelle J.C a fait la Cene
- Colonne à laquelle il a été attaché & flagellé
- Linceul dans lequel le corps du sauveur fut enveloppé & mis dans le sépulchre
- Voile dont la très Sainte Vierge couvrit le très Saint enfant Jésus quand il naquit
- Manteau de saint Joseph
- Cendres de saint Jean-Baptiste
- Corps entiers de quelques saints
- Ossements des apôtres dont la liste est donnée
- Reliques des saintes dont la liste est donnée


Alors vous comprendrez qu'aller à Rome, ou je ne sais où, si on est un amateur de reliques, c'est vraiment inutile !


Il y a quand même quelque chose qui me chagrine... Comment ont-ils fait pour faire rentrer tout ça dans la chapelle ? Ça tient du miracle ;-)) Pierre


Histoire de la Vie de Sainte Marthe, Hôtesse de Jésus-Christ, et patronne de la Ville de Tarascon, département des Bouches-du-Rhône. Nouvelle édition, corrigée & mise en bon langage, augmentée des Litanies & du Cantique de Ste Marthe, avec le Catalogue des précieuses & saintes reliques, qui ont été transférés de l’Église des ci-devants Capucins dans la paroisse Sainte Marthe, & le procès verbal de l'exhumation de la pieuse Dame Sanche d'Albe, morte en 1330, dont le corps a été trouvé en son entier. A Tarascon, Chez Auguste Bellegarde, 1793. Reliure pleine basane, dos lisse orné de fleurons et de filets dorés, pièce de titre en maroquin cerise. Page de garde en papier coloré. Format In-12 , [1 f bl], [1 f pièce de titre], ii, 314pp, [1 f bl]. Seconde édition de cet ouvrage, dont la première (introuvable) aurait été publiée à Lyon en 1650 ? L'éditeur explique dans sa préface qu'il voulu donner aux "Citoyens de Tarascon dévoués particulièrement à cette Sainte Hôtesse de J.C." une nouvelle édition plus à la portée de tout le monde, ayant corrigé les mots qui sont surannés & mis à leur places les termes d'usage avec leurs synonymes sans rien retrancher d'utile". Menus défauts de reliure. Bel état. Vendu

mardi 27 décembre 2011

Le "Grand papier" expliqué par l'exemple : Histoire de Ste Marthe par L'Abbé Véran

Les "Grands papiers" étaient, dès de seizième siècle des exemplaires en nombre limités que les éditeurs faisaient tirer dans un format plus grand que celui de l'édition originale, pour les remettre, à titre de remerciement, soit à un mécène, soit, le plus souvent, au puissant personnage qui leur avait dispensé ou permis d'obtenir les privilèges qui leur était indispensables. Plus tard l'expression "Grand papier" a été généralement dévolue à une édition de luxe comportant des marges de tête et de pied plus larges que celles de l'édition ordinaire.


L'expression est presque exclusivement utilisée en bibliophilie, pour désigner un tirage limité, généralement numéroté, sur un papier luxueux. Par exemple, quand on trouve, à l'achevé d'imprimer d'un livre, ce type de message Il a été tiré vingt exemplaires sur Japon Impérial, numérotés de 1 à 20, et 50 exemplaires sur papier de Hollande, numérotés de 21 à 70, on dit que ce sont des "Grands papiers".


Les exemplaires sur Japon qu'ils sont les "premiers grands papiers" et des exemplaires sur Hollande qu'ils sont les "seconds grands papiers ". Tous les tirages sur grand papier ne sont pas obligatoirement "grands de marge" mais c'est souvent le cas dans le cas d'éditions soignées.


Tous les tirages "grands de marges" ne sont pas forcement justifiés (notés sur l'achevé d'imprimé). C'est le cas pour l'exemplaire que je vous présente ici. Pour faciliter la compréhension de ce terme, je vous ai présenté ici une édition originale grand papier de 1868 et une édition originale de 1868. Vous verrez donc visuellement les différences sur les clichés.


Bon ! Des fois, il peut y avoir une interversion de certains clichés à l'impression des deux versions, mais pas plus. La différence de qualité du papier est ici bien visible. Comme il n'y a pas de justification sur cet ouvrage, on ne peut assurer de leur provenance respective.


En dernier ressort, pour faciliter la perception de cette notion de "Grand papier", les libraires mettent un point d'honneur à proposer les exemplaires "Grands papiers" à des prix bien supérieurs aux éditions qui n'en sont pas… Sympa, non ? Pierre


VERAN (Abbé joseph). Histoire de la vie et du culte de Sainte Marthe, hotesse de notre Seigneur Jésus-Christ, patronne du diocèse d'Avignon et de la ville de Tarascon, suivi d'une notice historique sur cette dernière ville. Avignon, Deguin aîné, imprimeur-libraire, 1868. Broché in-8°, [1f bl], xv, LVIII, [1 f] – [61-552] pp. Illustrations hors texte. Bon état. Rare. Vendu

VERAN (Abbé joseph). Histoire de la vie et du culte de Sainte Marthe, hotesse de notre Seigneur Jésus-Christ, patronne du diocèse d'Avignon et de la ville de Tarascon, suivi d'une notice historique sur cette dernière ville. Avignon, Deguin aîné, imprimeur-libraire, 1868. Broché in-8°, [1f bl], xv, LVIII, [1 f] – [61-552] pp. Illustrations hors texte. Grand papier. Très bon état. Très rare. Vendu

lundi 26 décembre 2011

Causerie du lundi de Philippe Gandillet : Offrir des livres à ses amis ?

Noël vient de passer. Vous avez fait de jolis cadeaux aux membres de votre famille. Les yeux des enfants sont encore pleins de reconnaissance pour le Père Noël qui leur a apporté tous les beaux joujoux qu’ils voyaient en rêve et qu’ils avaient commandés… Il reste une semaine avant la fin de l’année et vous désirez, maintenant, faire quelques présents aux amis qui vous sont chers. C’est normal ! Après tout… eux, sont obligés de supporter votre compagnie toute l’année.


L’an dernier, vous avez fait vos emplettes dans la cohue, noyé dans la foule qui piétinait vos pieds dans les magasins. Alors cette année, vous vous l’êtes promis, vous allez faire vos cadeaux tranquillement ! Mais vous n’avez pas trop d’idées, n'est-ce pas ? Alors, vous pensez naturellement à un livre ancien : une belle reliure, un beau livre illustré, une édition originale, un petit tirage numéroté, peu importe... Les libraires anciennes ne manquent pas sur la place, même si leur nombre diminue, et vous savez que d’honnêtes commerçants y donnent de bons conseils dans l’ambiance feutrée de leur boutique. Mais avant d’opter pour un tel livre comme cadeau, quelques avertissements s’imposent :


Soyez conscient que les conversations avec vos amis vont monter d’un niveau si vous leur offrez des livres anciens ! Finies les discussions superfétatoires sur les femmes ou les bagnoles. Désormais vos amis voudront parler bibliophilie, bibliofolies et marché du livre ancien. Avec qui parlerez-vous de la pluie et du beau temps, de la tenue de route de votre Peugeot et des formes généreuses de Miss-France ? Pire, ils risquent de prendre goût à la lecture de blogs bibliophiles et de devenir plus compétents que vous dans ce domaine ! Certains achèteront même de nouveaux ouvrages sur des sites d'enchères et deviendront des adeptes des salles de vente car cette passion est dévorante, je dois vous prévenir…


De plus, vous allez passer pour un radin s’ils se rendent compte que ce cadeau, vous l’avez eu à vil prix chez un libraire impécunieux ! Préparez-vous à leur expliquer que la richesse de votre cadeau se trouve dans son contenu. Et puis, de tels livres font rêver ! Or en période de crise, il n’est pas politiquement correct de proposer du rêve alors que tant de gens sont abrutis de larmoyant, de pathos et de triste réalité. Actuellement il faut s’angoisser, ne pas espérer, ne pas rêver ; offrir un livre ancien est peut-être une fausse bonne idée, vous ne pensez pas ?


Réfléchissez encore : Soyons francs, un livre ancien, ce n’est pas très écolo ! Même si vous mettez l’accent sur le fait que cet ouvrage a été imprimé à une période où l’indice carbone n’existait pas, on vous répondra qu’un livre plusieurs fois centenaire, une fois lu, ne sert plus à rien alors que, évidemment, une tablette numérique a une espérance de vie d’au moins trois ans… Avouez aussi qu’un livre, c’est encombrant (certes pas le premier, mais le deuxième, le troisième, le dixième, le centième…). Votre cadeau va provoquer un légitime embarras pour vos amis (au prix du m², merci pour le cadeau empoisonné !) et les obliger à installer de nouvelles étagères dans leur appartement.


Imaginez la profonde tristesse du monde que vous allez générer : Imaginez le calme revenu dans les trains, où l’on s’était presque habitué à ce bruit de fond perpétuel, issu des écouteurs des mp3 ou des ordinateurs en marche pour entendre le son mélodieux des pages de livres tournées avec le doigt… Bref, vous allez casser l’ambiance dans les trains, c’est malin ! Désormais, vos amis passeront moins de temps devant la télévision. Vous provoquez la chute de l’empire publicitaire, basé sur l’ennui des téléspectateurs qui n’avaient rien de mieux à faire que de végéter devant leur écran. Certains couples vont même se parler avec le risque évident de se fâcher… Vous voilà donc prévenus ! Maintenant, si vous vous obstinez à vouloir offrir des livres anciens à vos amis pour les fêtes de fin d’année, c’est que vous avez vos propres raisons. Votre dévoué. Philippe Gandillet


PS : Le seul à qui cela fera vraiment plaisir, ce sera Pierre, notre libraire Tarasconnais. C’est vous qui voyez ;-))

LA FONTAINE (Jean de). Fables choisies mises en vers. Tome I et II. Paris, Les Belles Lettres, 1934. Texte établi et présenté par Ferdinand Gohin. Collection des Universités de France, publiée sous le patronage de l'association Guillaume Budé. Reliure demi chagrin havane et fort papier vergé. Dos à quatre nerfs avec titre et tomaison en lettres dorées, couverture conservée. Etat parfait. 80 € + port

dimanche 25 décembre 2011

Au pied du sapin...


Alors ? Vous a t-on offert des livres anciens pour Noël ?

samedi 24 décembre 2011

Votre plat de ce soir : Plutôt traditionnel ?


Bonnes fêtes de Noël à tous ! Ce soir, ce sera homard pour tout le monde...

vendredi 23 décembre 2011

Il est né, le divin enfant...


Noël est une fête joyeuse car c'est une naissance... Pierre ;-))