Dans quelques temps, je pourrai vous dire avec certitude si les trois petits tomes de format Cazin que je propose aujourd'hui à la vente sortent bien de la boutique de l'éponyme galvaudé.
Fruit de plus de quinze années de recherches sur le célèbre libraire et éditeur parisien Hubert-Martin Cazin (1724-1795), Jean-Paul Fontaine a renouvelé, pour nous, la biographie et la bibliographie de Cazin pour lesquelles les bibliophiles, les libraires, les bibliothécaires et les universitaires ne disposaient que d’un ouvrage fautif publié il y a un siècle et demi. J'attends avec joie de lire cet ouvrage. D'ici là, je reste dans l'expectative…
Jean Racine (1639-1699) commença ses études au collège de la ville de Beauvais, les poursuivit à Port-Royal (1655-1658) et fit sa philosophie au collège d’Harcourt à Paris. Nommé à l’Académie française, il fut reçu le même jour que Gallois et Fléchier. C’était la première réception publique ; soit que le discours de Fléchier, qui parla avant Racine fût meilleur, soit que la timidité de Racine ne lui permît pas de faire valoir le sien, il fut accueilli froidement...
Ami de Boileau et de Molière, il fut l’un des chefs des "anciens" et combattit les "modernes" par ses épigrammes. Je rappelle que les Classiques soutenaient que la conception de la création littéraire devait être une imitation des auteurs de l’Antiquité alors que les Modernes, représentés par Charles Perrault affirmaient au contraire que les auteurs de l’Antiquité ne sont pas indépassables et que la création littéraire consistait à innover. Une fracture difficile à concevoir, aujourd'hui !
Racine fut historiographe du roi et désigné avec Boileau en 1677 pour écrire l’histoire de Louis XIV. À la mort de Corneille, Racine disputa à l’abbé de Lavau l’honneur de payer les frais du service religieux. Quel hommage du fils au père…
Racine a laissé des poésies diverses et onze tragédies : Andromaque, Britannicus, Iphigénie, Phèdre, Athalie, etc... et une comédie, Les Plaideurs. Des esprits chagrins prétendent que les pièces de Racine auraient été écrites par Corneille ! Il ne faut pas exagérer, quand même ;-)) Pierre
RACINE (Jean). Œuvres en trois volumes format Cazin. A Londres, 1782. Reliures de l'époque en plein veau jaspé, plat à encadrement d'un double filet, dos lisse avec filets et roulettes, titre et tomaison dorés, caissons fleuris, toutes tranches dorées. Complet en 3 volumes in-18 (7,5cm x 12.5 cm). T1: 2 ff.; 352 pp.; T2: 2 ff.; 374 pp.; T3: 2 ff.; 371 pp.; 1 ff. La Thébaïde. Alexandre. Andromaque. Les Plaideurs. Britannicus. Bérénice. Bajazet. Mithridate. Iphigénie. Phèdre. Esther. Athalie. Frottements aux coiffes et aux coins. Bel ensemble. Vendu
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8 commentaires:
oui, nous saurons bientôt si cette notice est à corriger !
mais changeons de sujet... je m'adresse au spécialiste. Que penser de cette "chose"... ?
http://cgi.ebay.fr/ws/eBayISAPI.dll?ViewItem&item=251058563387&ssPageName=ADME:B:SS:FR:1123
Comment Pierre ! vous n'avez pas encore acheté le catalogue de
l’exposition organisée à la bibliothèque municipale de Reims sur Cazin (http://bibliomab.wordpress.com/2008/09/25/hubert-martin-cazin-libraire-editeur/). La liste des 123 éditions dont Cazin a commandé personnellement la réalisation est dedans... (sourire)...
Bien à vous
Léo
@ calamar : Un homonyme sans doute...
Je n'aime pas être péremptoire mais rien dans le style n'évoque l'artiste que nous connaissons ! Pierre
@ Léo : L'ouvrage indiqué est A consulter avec modération comme dirait notre cher docteur Fontaine qui trouve peu fiable cet ouvrage… Bon ! C'est vous qui l'avez écrit ;-))
J'attends donc avec patience... Pierre
à Calamar : de quoi s'agit-il ? Merci de me donner la référence en clair, mon PC est aussi vieux que moi...enfin presque
à Léo : le catalogue n'est plus disponible à la vente, l'édition est épuisée et sera avantageusement remplacée par celle du "galvaudé"
à Pierre : bravo pour le discernement !
Pour Jean-Paul : il s'agit d'un dessin d'une facture assez grossière, voire enfantine, signé JOU, que le vendeur présente comme étant de Louis Jou (en insérant la totalité de la notice Wikipédia, ce qui semble une pratique de plus en plus courante...).
Pierre : vous vous trompez d'ouvrage, ce n'est pas le Brissart-Brinet mais le catalogue réalisé par Jean-Paul Fontaine...
Comme beaucoup de lecteurs du blog, Léo, nous attendons avec intérêt le nouvel ouvrage de Jean-Paul Fontaine. J'aurais aimé être, comme lui, une référence dans quelque chose !
Pour le dessin de "Jou", j'imagine mal qu'il ait laissé signé une telle "daube", car je rappelle quand même qu'il avait un fort souci de la postérité. Il n'idéalisait pas les femmes, nous sommes d'accord. Mais il était cohérent dans ses productions ! Pierre
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