mardi 15 mai 2012

Paris au XIXeme siècle, raconté par trois de ses illustres habitants. Claretie le romancier, Veuillot le catholique et Drumont le journaliste…

Paris sera toujours Paris !
La plus belle ville du monde…

J'ai essayé de vendre, par le passé, deux ouvrages sur Paris sans succès. J'en explique la raison par le fait que l'un était trop imposant par son volume et l'autre trop imposant par son érudition. Je ne veux pas croire que Paris n'intéresse plus personne…


C'est pourquoi, je vous propose le point de vue très original de trois personnalités de la fin du XIXeme siècle. Petit volume, petit prix, petit clic… Belle découverte !


Passé les périodes troubles de la Révolution Française et la fin de la monarchie absolue, Paris qui fût le théâtre d'évènements majeurs, reprenait enfin sa place de Capitale de la France.


A la fin des guerres Napoléoniennes et le retour des Bourbons, Paris renoua avec la croissance démographique. Mais avec environ 1 million d'habitants au milieu de ce siècle, la structure moyenâgeuse de la ville la rendait insalubre et à la merci des épidémies. C'est sous le second Empire et sous l'impulsion de Napoléon III, que seront réalisés les grands travaux qui feront rentrer Paris dans une ère de modernité.


La ville se dote alors de nouvelles infrastructures, l'urbanisme est totalement repensé afin d'améliorer la vie des habitants : Réseau d'eau potable, d'égouts depuis les deux grands bois de Boulogne et de Vincennes jusqu'aux petits squares aérant chaque quartier en passant par les parcs des Buttes-Chaumont et de Montsouris. Le nom du Baron Haussmann deviendra alors l'emblème du renouveau de ville de Paris.


La fin de l'Empire et l'avènement de la République préfigurent ensuite l'entrée de la ville dans le 20ème siècle : La ville célèbre les sciences et la modernité notamment lors de l'exposition universelle de 1889. Certains monuments, construits temporairement pour l'exposition, telle La Tour Eiffel érigée à cette occasion, s'imposeront comme les emblèmes de la ville.


Paris devient, en cette fin du XIXeme siècle, la capitale mondiale de la culture et des arts. C'est ce que vous découvrirez au fil ces trois ouvrages. Pierre


CLARETIE Jules. La vie à Paris. 1880. Paris, Victor Havard, 1880. Un volume in-12, reliure demi-chagrin havane, dos à faux nerfs avec caissons estampés, titre en lettres dorées. IX - 536 pages. Une petite restauration sur la page de titre. Bel exemplaire. 22 € + port

VEUILLOT Louis. Les odeurs de Paris, Palme, 1867. Un volume in-12, reliure demi-chagrin cerise, dos à faux nerfs avec caissons ornés, titre en lettres dorées, chiffres en queue, tranches mouchetées. XVIII - 472 pages. Bel exemplaire. Vendu

DRUMONT Édouard. Mon vieux Paris. Deuxième série. Flammarion, sd, Paris (1896). Un volume in-12, reliure demi-basane rouge, dos lisse orné de filets, titre en lettres dorées. XI - 435 pages, avec 100 dessins de Gaston Coindre. Bel exemplaire. 30 € + port

3 commentaires:

Pierre a dit…

Une malédiction s'abat sur mes ouvrages quand je veux chanter la capitale...

Il pleure dans mon coeur
Comme il pleut sur Paris ;
Quelle est cette langueur
Qui pénètre mon coeur ?

Ô bruit doux de la pluie
Par la fenêtre de toit !
Pour une ville réjouie,
Ô le chant de la pluie !

Textor a dit…

La ville-lumière ne fait plus recette et Les parisiens ne s'intéressent plus à leur ville ! ils ne pensent qu'à une chose, fuir à la campagne dès qu'ils ont un jour de repos !
Proposez à la vente les Délices de la Campagne (1654) vous verrez...

T

Pierre a dit…

Soyons donc bucoliques par choix ;-)) Pierre