Si l'on en croit François Vermale, les touristes qui s'arrêtent – ne serait-ce que quelques heures – à Chambéry ou à Annecy éprouvent le désir inévitable de relire les pages célèbres des Confessions où Rousseau nous raconte ce qu'il advint du jeune Jean-Jacques pendant les années qu'il vécut en Savoie…
Il faut admettre que notre homme, avocat à la fin du
19eme siècle et au début du 20eme, n'ayant aucune idée de l'évolution des
loisirs et de la culture en un siècle serait bien triste de constater que le nom même
de Rousseau est méconnu de la jeunesse, aujourd'hui. Faut-il s'en attrister ? Oui.
Faut-il s'en étonner ? Non. A vous d'en donner votre propre
interprétation !
Les Confessions forment de gros volumes, le texte est
compact et la tables des matières comme les index sont étisiques. L'auteur a
donc voulu éviter toutes recherches aux visiteurs de la Savoie et c'est pour
eux, pour leur faciliter ce plaisir littéraire qu'il a composé le présent
volume.
Ils y trouveront, situés dans le Pays de Savoie et dans
la biographie de Rousseau les pages ou ce dernier dit les souvenirs, idylliques
ou prosaïques, qu'il a gardés de ses séjours à Annecy, à Chambery ou aux
Charmettes.
Ces pages ont provoqué en France, en Suisse et en Italie les
travaux de nombreux érudits. L'auteur en a signalé les résultats dans des notes
et des commentaires adossés au texte.
Ces extraits des Confessions sont conformes au texte du
manuscrit de J.J Rousseau conservé à la bibliothèque de Genève, tel qu'il a été
présenté par M. Van Bever dans son excellente édition des Confessions parue à
la Librairie Crès et Cie (Paris, 1914, 3
volumes in-16, illustrés, avec variantes et notes). Pierre
VERMALE (François). Jean-Jacques Rousseau en Savoie.
Annecy - Chambéry – Les Charmettes. Extraits des Confessions situés et
commentés par F. Vermale. Chambéry, librairie Dardel, 1922. 1 volume in-8.
Broché à couverture rempliée. 219 pages. Envoi du 12 septembre 1925 à Gabrielle
Reval, écrivain. Beau papier. Une petite tache d'encre sur le plat. Très bel
état. Vendu
2 commentaires:
pures calomnies, ces médisances sur les jeunes qui ne lisent plus Rousseau ! il faut les voir se plonger dans cette lecture... c'est revigorant !
(les observer de préférence juste avant le passage de l'épreuve du Code, bien sûr)
C'est comme si Jean-Jacques Rousseau n'avait pas connu l’œuvre de François Villon ! (ce qui est fort probable, en fait) Pierre
Enregistrer un commentaire