mardi 27 octobre 2015

El día de los Muertos : Fête des morts à Toluca...


La fête des morts (Día de Muertos) est une fête mexicaine qui n’est pas sans rappeler Halloween. Cette fête se distingue des autres fêtes des morts chrétiennes par son caractère festif et par la réalisation d'autels privés dédiés aux morts, couverts d'offrandes d'objets, de fleurs et de nourriture. Les âmes des défunts reviennent sur terre. Il convient alors de leur donner des offrandes appropriées… El día de los Muertos est sans doute la fête traditionnelle la plus importante du Mexique, et rappelle à certains égards, notre Noël européen.

 
Cette fête date de l’époque des Aztèques. A cette époque, les gens pensaient que les morts venaient rendre visite à leurs familles à cette date. C’est une fête joyeuse durant laquelle les mexicains dansent, font la fête, chantent, se déguisent, jouent de la musique joyeuse dans les cimetières. Si le défunt aimait les "mariachis", par exemple, il n’est pas interdit, d’inviter un orchestre à pousser la chansonnette sur sa tombe…


De plus, bien que le jour des morts soit, dans la tradition chrétienne, le 2 novembre, les festivités mexicaines commencent la semaine précédente ; en tout cas, c’est le cas à Toluca… (sic)


Depuis le début de la semaine, les gens, jeunes comme vieux, mangent des friandises comme le pan de muertos  ou "pain de la mort", et des calaveras de azúcar ou "crânes en sucre". Le tout est souvent recouvert de chocolat… Le mexicain a bon appétit, il faut le préciser ! La faute à la totale désorganisation des rythmes alimentaires – on mange un peu quand on veut, ici - et au manque total de pudeur des mexicains. Vous rentrez dans une administration, par exemple, à l’heure du repas du préposé à ne rien faire… et bien il continuera à manger devant vous sans que son rendement ne baisse ! (resic)


Les mexicains disent qu’ils n’ont pas peur de la mort. Ils se moquent d’elle, c’est certain ! Dimanche, à Toluca, on rencontrait dans la rue des enfants – ou des adultes - déguisés en Dracula, en momies et autres morts-vivants afin d’obtenir des pièces de monnaie. C’est d’ailleurs une pratique fréquente, ici. Vous ne verrez jamais de gens faire l’aumône dans les rues non touristiques au Mexique. Les gens pauvres offrent chacun de petits services que vous rétribuez avec des pièces de monnaie toujours à disposition dans votre poche. C’est un peu déstabilisant au départ mais ce système fonctionne…


Les mariachis se mettent de la partie et on se met à chanter. Pendant que j’écris ce petit billet, par exemple, une musique poussée à fond remonte à travers les frêles cloisons du petit hôtel que nous occupons près de l’appartement de notre fille. Il ne viendrait à personne l’idée d’empêcher ces manifestations de joie… Je m’en fous, j’ai des boules Quies  ;-))  Pierre

2 commentaires:

Nadia a dit…

J'adore ce carnet de voyage que vous nous faites.
N'avez vous pas souffert de l'ouragan Patricia ?

Pierre a dit…

C'est grand le Mexique ! Il était plutôt du côté de Guadalajara, je crois. Par contre, à Toluca, à 60km à l'est de Mexico et encore un peu plus haut que la capitale, c'est le fond de l'air qui est frais cette année... Nous irons, à pied, faire un tour en ville demain avec Brigitte puisque Patricia n'est plus là ! Petite laine recommandée si le soleil ne se pointe pas ;-))

Un petit florilège de clichés de voitures mexicaines (qui n'ont rien à envier aux cubaines) est prévu.Pierre