On ne pourrait plus publier de livres aussi luxueux ! Simple question de prix à la conception ou parce que les éditeurs ne peuvent plus rivaliser avec que ce qui a déjà été fait ? Injure secondaire, la cote de ces ouvrages est injustement sous-évaluée quand ils sont en bon état… C'est alors aux libraires d'ouvrages anciens de les défendre avec le risque concomitant de passer pour des voleurs !
Selon Wiki, Albert Quantin, né en 1850, est d'abord
directeur-associé en 1876 de l'imprimerie de Jules Claye avant de créer sa
propre imprimerie en 1855, qui fut l'une des plus grandes sociétés de presse
parisiennes du Second Empire. Située au 5 & 7 rue Saint-Benoît,
la fabrique est agrandie par Albert Quantin.
Le succès de l'imprimerie appelée Claye Quantin & May
et de la maison d'édition exigera des disponibilités financières que Quantin
trouvera dans la transformation de son entreprise, en 1886, en société anonyme
dénommée " Compagnie générale d'impression et d'édition " précédée
de la mention " Maison Quantin ". Entre temps, il coédite
l’œuvre complète de Victor Hugo en association avec Pierre-Jules Hetzel, son voisin.
En 1890, la Maison Quantin fusionne avec le groupe des
" Imprimeries réunies ", représentées par Claude Martinet
et Claude Motteroz. La nouvelle association adopte la raison sociale " Librairies-Imprimeries
réunies - anc. Maison Quantin, Motteroz, Morel, Martinet ", puis plus
simplement " May & Motteroz ", mais garde l’appellation
" ancienne Maison Quantin " comme vous pourrez le constater
sur l'ouvrage que je propose aujourd'hui à la vente.
J'ai déjà présenté cet ouvrage sur le blogue. L’auteur,
Auguste Vitu (1823-1891), fut tour à tour éditeur, historien politique et
militaire, critique littéraire et de théâtre, romancier, auteur de manuels de
finance. Il a collaboré à nombre de journaux parisiens et a fondé Le Bons sens
d'Auvergne à Clermont-Ferrand et L'Ami de l'ordre à Grenoble, à des fins de
politique locale. Vitu est surtout connu pour son ouvrage Paris, images et
traditions, plusieurs fois réédité. Il a également publié un ouvrage sur le
jargon populaire du XVème siècle et un sur Napoléon III dont il avait adopté la
moustache et la barbichette… Pierre
VITU Auguste. Paris. Ancienne Maison Quantin, Librairies-Imprimeries
Réunies, sd (1889). Un fort volume in folio. Reliure éditeur, illustrée en
couleurs représentant une péniche sur la Seine avec en toile de fond l'Ile
Saint Louis, titre or encadré d'une bordure bleu azur, blason de la ville de
Paris rouge et bleu entrelacé dans un motif fleuri signé G. Fraipont gravé par
Aillot, dos lisse avec titre imprimé rouge, Tour Eiffel couleur or imprimée,
vignette de l'éditeur gravée en couleurs sur le deuxième plat, plats biseautés.
Ouvrage illustré de gravures en noir hors le texte signées par G. Fraipont, et
de nombreuses gravures en noir dans le texte et hors texte par un florilège de
graveurs de l'époque. En fin d'ouvrage, en pleine page, on trouve un chapitre
sur l'Exposition Universelle de 1889 et un panorama de la Seine, l'ouest de
Paris, pris du Trocadéro pendant l'exposition universelle et un index
alphabétique. Plan des principales voies de Paris actuel en noir hors le texte.
Dos et coiffes fendillés, usures modérées du cartonnage, quelques rousseurs. Très
bel exemplaire, néanmoins. 507 pp. 220 € + port
2 commentaires:
Alors tiens, juste pour dire une chose n'ayant aucun rapport, à part celui d'une orthographe un peu factice, signifiant en outre qu'on apprécie bien ces articles :
Adam, auquel il manque une côte, garde toujours la cote.
Jean-Michel
Un billet non relu avant une journée banalisée (promenade au flanc des dentelles près de Gigondas) révèle souvent ce défaut chez moi : la précipitation ! Merci d'être vigilant quand je n'y suis pas, Jean-Michel ;-))
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