Lorsque l'enfant paraît, le cercle de famille
Applaudit à grands cris.
Son doux regard qui brille
Fait briller tous les yeux,
Et les plus tristes fronts, les plus souillés peut-être,
Se dérident soudain à voir l'enfant paraître,
Innocent et joyeux.
Soit que juin ait verdi mon seuil, ou que novembre
Fasse autour d'un grand feu vacillant dans la chambre
Les chaises se toucher,
Quand l'enfant vient, la joie arrive et nous éclaire.
On rit, on se récrie, on l'appelle, et sa mère
Tremble à le voir marcher.
Son doux regard qui brille
Fait briller tous les yeux,
Et les plus tristes fronts, les plus souillés peut-être,
Se dérident soudain à voir l'enfant paraître,
Innocent et joyeux.
Soit que juin ait verdi mon seuil, ou que novembre
Fasse autour d'un grand feu vacillant dans la chambre
Les chaises se toucher,
Quand l'enfant vient, la joie arrive et nous éclaire.
On rit, on se récrie, on l'appelle, et sa mère
Tremble à le voir marcher.
Quelquefois nous parlons, en remuant la flamme,
De patrie et de Dieu, des poètes, de l'âme
Qui s'élève en priant ;
L'enfant paraît, adieu le ciel et la patrie
Et les poètes saints ! La grave causerie
S'arrête en souriant.
De patrie et de Dieu, des poètes, de l'âme
Qui s'élève en priant ;
L'enfant paraît, adieu le ciel et la patrie
Et les poètes saints ! La grave causerie
S'arrête en souriant.
Seigneur ! préservez-moi, préservez ceux que j'aime,
Frères, parents, amis, et mes ennemis éventuellement
Dans le mal triomphants,
De jamais voir, Seigneur ! l'été sans fleurs vermeilles,
La cage sans oiseaux, la ruche sans abeilles,
La maison sans enfants !
Frères, parents, amis, et mes ennemis éventuellement
Dans le mal triomphants,
De jamais voir, Seigneur ! l'été sans fleurs vermeilles,
La cage sans oiseaux, la ruche sans abeilles,
La maison sans enfants !
7 commentaires:
Bravo !
Bravo pour cet enfant qui paraît donner à la grand-mère un renouveau de jeunesse colorée, pendant que l'aïeul semble retrouver, en le maintenant gauchement, la maladresse de ses premiers pas professionnels. On voit qu'il n'ose le prendre mais on sent qu'il ré-apprendra vite !
Jean-Michel
Car vos beaux yeux sont pleins de douceurs infinies,
Car vos petites mains, joyeuses et bénies,
N'ont point mal fait encor ;
Jamais vos jeunes pas n'ont touché notre fange,
Tête sacrée ! enfant aux cheveux blonds ! bel ange
À l'auréole d'or !
J'ai oublié de préciser que les vers ne sont pas de moi. Mais faut-il vraiment systématiquement indiquer ses sources ?
Jean-Michel, j'ai toujours été maladroit avec les filles, même les toutes petites ;-)) Pierre
Ce Victor Hugo, quand même calamar, quel talent !
Au fait. Combien a t-il eu d'enfants ?
Bravo ! (j'ai cru un instant que c'était Philippe Gandillet qui était père ...)
Victor Hugo eut 5 enfants de Adèle-Julie Foucher : Léopold (°+1823), Léopoldine (1824-1843), Charles (1826-1871), Victor, dit"François-Victor" (1828-1873)et Adèle (1830-1915).
Vous n'indiquez pas le prix ni l'état de l'ouvrage !
félicitations aux parents ( j'ai pensé que c'étaient eux qui figuraient sur la photo, mais Jean Michel m'a détrompé) et donc aux grands parents.
Bien cordialement
Patrick C.
Mon fils m'a indiqué que la jolie petite fille qui nous a fait grand-père et grand-mère, avec mon épouse, était en dépôt-vente. Si elle ne pleure pas et qu'elle ne fait pas trop de caca-mous-qui-puent, ils pensent la garder...
Pierre ;-))
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