Je vois bien, depuis le début de semaine et avec les fortes chaleurs qui sont arrivées, que mes lecteurs sont plus intéressés par la peau satinée des jeunes femmes à la terrasse des cafés que par le cuir tanné des reliures à la vente sur mon blog ! Samedi, c'est relâche : un petit texte libertin joliment illustré dans un format de poche et recouvert d'un simple cartonnage coloré fera l'affaire…
L'intrigue de l'histoire contée par Fernand Fleuret, sous le mode de mémoires sadiennes - est fort simple. Harassé par le
voyage, un cavalier aux manières équivoques prend un bain dans un étang ombragé
quand une naïade, fort dégourdie, découvre avec bonheur que la nudité du bain
va lever l'équivoque. Une aventure s'ensuit où les rôles seront inversés…
Je vous laisse sur votre faim et vais, de ce pas, combler
la mienne à l'occasion d'un repas où un groupe de retraités de l'enseignement, m'ont
invité, en tant que conférencier post-prandial
à bercer leur sieste journalière d'une causerie monocorde. Quelle triste situation pour un libraire que
d'être obligé de se vendre pour assurer sa maigre pitance journalière ! Pierre ;-))
La Naïade. Extrait des Mémoires du comte de Beauchamp. Un volume In-12. Laboratoires Reaubourg, Paris 1935. Broché, couverture
rempliée illustrée. Dessins en 2 couleurs dans le texte. Illustrations de Chas
Laborde, 31 pages. Vendu
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