Le Mariage de Figaro, également appelée « La Folle Journée », est une célèbre comédie écrite par Beaumarchais en 1778. Divisée en en cinq actes, la pièce fait suite au « Barbier de Séville » composée trois ans plus tôt : elle constitue le deuxième volet de la trilogie du « roman de la famille Almaviva ».
L’action se
déroule en Espagne dans la demeure du comte Almaviva. Dans la pièce précédente,
le comte avait épousé Rosine pourtant promise au vieux médecin Bartholo, grâce
aux services de son valet Figaro. Ce dernier va s’attirer les foudres de son
maître en épousant Suzanne, femme de chambre de la comtesse. Voulant à tout
prix s’opposer à cette union, le comte multiplie les ruses à l’encontre de son
valet. Figaro, entre manigances et mensonges, va faire preuve d’une
intelligence à toute épreuve face à son maître, le tout avec une gaieté aussi
naturelle que déroutante.
La pièce, censurée pendant plusieurs années, dénonce avec
habileté les privilèges de la noblesse. Comédie emblématique des prémices de la
Révolution française, elle obtiendra un succès sans précédent à sa première
représentation le mardi 27 avril 1784.
Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais, né le 24 janvier
1732 à Paris, est un célèbre écrivain et homme d’affaire français du Siècle des
Lumières. Horloger brillant, il se rapproche de la Cour à partir de 1759 en
enseignant la harpe aux filles de Louis XV. Beaumarchais est régulièrement
chargé de missions secrètes par le roi ; en 1775, il est envoyé à Londres pour
récupérer des documents secrets, et l’année suivante, il vend des armes et
envoie une flotte privée pour soutenir les indépendantistes aux Etats-Unis
d’Amérique.
À cette époque, il multiplie les bonnes actions en tout
genre (il entreprend la publication d’ouvrages censurés, notamment ceux de
Voltaire) et écrit ses premières pièces : « Eugénie » en 1767, puis « Les Deux
Amis » en 1770, qui n’obtiennent pas un vif succès. Le Barbier de Séville
lui confère une certaine notoriété, mais c’est en 1784 qu’il obtient l’ultime
consécration avec Le Mariage de Figaro. En 1790, il se rallie étroitement à
la Révolution, mais est discrédité par de sinistres affaires qui le
contraignent à l’exil. Alors qu’il compose ses mémoires, Il retourne à Paris en
1796, où il meurt le 18 mai 1799.
Quand le pauvre devient riche, il veut manger de la
viande, puis il cesse de le faire quand il est vraiment riche. Le bibliophile
suit le même chemin : de simple lecteur, il devient collectionneur de
belles reliures, puis quand sa bibliothèque sent trop le cuir, il se
tourne alors vers la recherche d'éditions originales… Pierre
La Folle Journée ou La Mariage de Figaro, Comédie en cinq actes,
en prose. Paris, Au Palais- Royal, chez Ruault,
Libraire, près le Théâtre, N° 216, 1785. Un volume in-8 (12,5 x 20,5). Reliure
demi basane noire, dos lisse, filets dorés, gardes colorées. [1f titre], [xlij préface], 178pp dont approbation
et achevé d'imprimer pour la première fois, le 28 février 1785. Recueil de
pièce reliées avec l'édition : Jeanne d'arc, tragédie en cinq actes d'Alexandre
Soumet , Paris chez Barba, 1825 – Le tartuffe ou l'imposteur de Molière, Paris
chez Barba, 1825 – Monsieur Botte, comédie vaudeville en trois actes tirées du
roman de Pigault-Lebrun, Paris chez bezou libraire, 1827. Représentée pour la première fois, par les comédiens français
ordinaires du Roy, le mardi 27 avril 1784. Édition
originale. Les premiers exemplaires parurent sans figures. Quelques brunissures. 185 € + port
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