mercredi 11 avril 2012

Les leçons du passé...

J'espère que je ne trahirai pas un secret d'état en vous indiquant que j'ai vendu dernièrement un ouvrage à René ;-))

Il s'agissait des discours présentés lors de l'ouverture des États Généraux faite à Versailles le 5 mai 1789 dont vous trouverez le lien ici. René a fait une petite beauté à l'ouvrage et l'a présenté dans un fort beau cartonnage, comme à son habitude.

Et puis, parce que c'est un lecteur à l’œil exercé, il l'a lu avec attention et en a extrait un passage qui montre que le temps ne fait rien à l'affaire et que les analyses sont identiques quels que soient les époques... En espérant que les mêmes causes n'entrainent pas les mêmes effets !

Bonne lecture et encore merci à René pour sa sollicitude à notre égard. Pierre

Annexe : Pour faire plaisir à Textor, René nous envoie une petite publication pré-révolutionnaire en reliure "de luxe". Demi-chagrin à coins, avec étui ; reliure signée A. Knecht. René n'a aucun renseignement sur ce relieur mais il n'est pas pégimaniaque ; quelqu'un a des informations ? Ce n'est pas encore un plein maroquin, aux armes de Mirabeau mais on s'approche... [si on clique sur le cliché, il apparait en grand]

10 commentaires:

Textor a dit…

Sympa cette brochure, bel achat.
Ma Grand-mère qui avait tout connu, de l'invention de l'automobile à l'aterrissage sur la lune, disait toujours: "l'homme n'a rien inventé, la vie est un éternel recommencement". L'extrait que vous présentez en est une parfaite illustration.

J'aurais bien vu ce texte dans une reliure janséniste en maroquin rouge.

T

Anonyme a dit…

Il n'y a de nouveau, que ce qui a été oublié. [Geoffrey Chaucer, philosophe anglais du XIVe siècle]

René

Pierre a dit…

J'attends avec impatience d'avoir votre philosophie et votre détachement, chers amis. Encore quelques années à patienter ;-)) Pierre

Textor a dit…

Alors les Français ont la mémoire courte !

Pierre a dit…

Pour Textor, une petite annexe envoyée par René... On s'attend à une contre-offensive textorienne ;-)) Pierre

Textor a dit…

Le Textor exulte en contemplant cette sobre et très élégante reliure.

Ce qui est d'autant plus amusant c'est que j'ai un texte (que je pourrais qualifier d'époque révolutionnaire aussi) dans une reliure très similaire en maroquin rouge à coin. Je n'en connais pas le relieur non plus. Le document est une brochure imprimée sur du mauvais papier del'an V.

C’est le (5ème) Projet de Code Civil présenté au Conseil des Cinq-Cents, au nom de la Commission de classification des lois, par Cambacérès. Paris Baudoin, An V (1796)

Textor

Lauverjat a dit…

Deux notices au Fléty :
Alfred Knetch relieur de la fin du dernier quart du XIXe siècle [note de moi: la fin quoi!]. Il fut l'un des fondateurs de la Chambre syndicale de la reliure en 1889. Son atelier était situé au 15 de la rue Visconti. Il le transféra ensuite au 40 rue de Seine à Paris. Décédé le 16 mai 1907 à l'âge de 56 ans.
Et
A. Knetch relieur 15 faubourg de Colmar à Mulhouse. Exerçait au cours du deuxième quart du XXe siècle.

Lauverjat

Lauverjat a dit…

n.b. pas de "t" ni à l'un ni à l'autre

Anonyme a dit…

Un grand merci à Lauverjat pour les renseignements sur le relieur Knecht (le t est bien à la fin du nom).
Je pensais qu'on devait le trouver dans Fléty, mais je ne dispose malheureusement pas de cet ouvrage.

Presque toujours les publications de l'époque révolutionnaire sont imprimées sur un papier peu attrayant, souvent qualifié de "papier à chandelles" ; il n'était pas si mauvais car il a bien résisté aux injures du temps.

Amitiés à tous. René

Anonyme a dit…

Ravissant. merci pour ces renseignements
Bien à vous,
Sandrine.