Missionnaire et voyageur britannique (1813 - 1873) David Livingstone a été parfois détesté par les Blancs et souvent admiré par les Africains en raison de sa haine de la traite négrière.
Après des études de médecine et de théologie, il entre à la London Missionary Society et part en Afrique du Sud en 1841. Jusqu'en 1852, son activité est surtout missionnaire, chez les Tswanas à Kuruman, puis à Mabotsa et Kolobeng. Dès 1849, il traverse le Kalahari et découvre avec l'Anglais William Cotton Oswell, le lac Ngami. Il se lie avec les Kololos du haut Zambèze, qui faciliteront son long voyage (novembre 1853-mai 1856) du Cap à Kuruman et en pays kololo, puis à Luanda et retour de l'Atlantique à l'océan Indien (Quelimane) par les chutes du Zambèze.
Après un séjour triomphal d'un an en Grande-Bretagne, Livingstone revient en Afrique explorer, avec six compagnons, le cours du Zambèze qu'il ne peut remonter mais par le Shire il parvient au lac Nyassa (aujourd'hui Malawi), déjà découvert, en fait, par le Portugais Cardoso dix ans plus tôt. Dorénavant, il voyagera seul pour étudier le plateau des Grands Lacs et les problèmes de la traite des esclaves.
En 1866, de Zanzibar, il remonte la Rovuma. En 1867, il atteint le lac Tanganyika. Il en parcourt les rives, ainsi que l'ouest de la Tanzanie, l'est du Zaïre et la zone comprise entre les lacs Tanganyika, Bangweulu et Moero jusqu'en 1871. C'est à Ujiji, le 23 octobre 1871, où il vient d'arriver épuisé, que Stanley, parti à sa recherche, le rencontre. Vous retrouverez ce récit, sur le blog, ici ! Ils explorent ensemble le nord de la Tanzanie sans parvenir à trouver les sources du Nil. Livingstone, retourné dans la région du Bangweulu, y meurt. Il sera inhumé à l'abbaye de Westminster.
La vision de l'Afrique qu'avait Livingstone, pour généreuse qu'elle ait été, notamment en ce qui concerne l'esclavage et la traite, a cependant contribué puissamment à l'implantation de l'empire britannique en Afrique.
Livingstone est mort pauvre, mais il a laissé un immense héritage. Il n'y a guère de pays en Afrique australe et en Afrique centrale où son nom ne soit pas connu. Je vous propose à la vente, aujourd'hui, l'édition originale de son dernier journal de voyage, en français, dans une magnifique reliure éditeur en parfait état. Vous serez sûrement surpris de savoir que la dernière réédition moderne de ce journal est déjà épuisée à la FNAC. Il vous reste donc le choix entre la tablette tactile et mon exemplaire ;-)) Pierre
LIVINGSTONE (David). Dernier journal du docteur David Livingstone relatant ses explorations et découvertes de 1866 à 1873, suivi du récit de ses derniers moments, rédigé d'après le rapport de ses fidèles serviteurs Chouma et Souzi par Horace Waller. Paris, Hachette, 1876, 2 volumes in-8. Reliure éditeur demi-chagrin rouge, plat de percaline estampés, dos à nerfs, filets dorés formant caissons, fleurons, titres et tomaisons dorés, tranches dorées, papier moiré blanc en page de garde.vii-394-416 pp. Traduction de Mme H. Loreau. Première édition française, 60 gravures, 4 cartes dépliantes en couleur placées dans un rabat en fin du tome I. pas de rousseurs sur le tome I, quelques rousseurs clairsemées sur le tome II. État presque parfait. Vendu
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4 commentaires:
magnifique.
Bon weekend,
Bien à vous,
Sandrine.
Quand l'Afrique était un gigantesque terrain de jeux, sans règles ni arbitres...
On pourrait gloser sans fin sur le fait de savoir si Mugabé pourrait exister sans Livingstone, mais il vaut mieux prendre ces récits comme des aventures.
Jean-Michel
Livingstone reste l’icône de l'aventurier désintéressé au grand cœur et aux hauts principes moraux. Ce qui ne veut pas dire que ses principes (ceux du protestant incorruptible) soient applicables en Afrique... Pierre
Commentaire de l'acheteur, cette semaine : Cette lecture a répondu à des questions que je ne m’étais jamais posées… Je croyais notamment que l’exploration d’un territoire inconnu se faisait au hasard ou à la boussole, alors que pas du tout, il faut procéder de proche en proche, peu à peu se faire connaître puis se faire accompagner de village en village par des gens qui savent où ils vont en étant partiellement sourd aux nombreuses légendes qui courent sur les pays au-delà de l’horizon. C’est peut-être cela le plus difficile, ce qui différencie l’explorateur professionnel du voyageur occasionnel, fût-il grand, car l’oreille humaine se prête bien volontiers à l’écoute des légendes.
Le type même du courrier qui donne un sens à notre métier ;-)) Pierre
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