samedi 4 août 2012

Manuel Pratique d'Automobilisme de M. Zerolo, version 1913...

Chassé-croisé des juillettistes, des aoûtiens et de tous ceux qui devaient prendre la route, ce jour là…

De toutes les routes de France, d´Europe
Celle que j´ préfère est celle qui conduit
En auto ou en auto-stop
Vers les rivages du Midi

Nationale Sept
Il faut la prendre, qu´on aille à Rome, à Sète
Que l´on soit deux, trois, quatre, cinq, six ou sept
C´est une route qui fait recette

Route des vacances
Qui traverse la Bourgogne et la Provence
Qui fait d´ Paris un p´tit faubourg d´ Valence
Et la banlieue d´ Saint-Paul de Vence

Le ciel d´été
Remplit nos cœurs de sa lucidité
Chasse les aigreurs et les acidités
Qui font l´ malheur des grandes cités

Tout excités, on chante, on fête
Les oliviers sont bleus, ma p´tite Lisette,
L´amour joyeux est là qui fait risette
On est heureux Nationale 7

Et comme vous n'aurez pas ce manuel pratique de l'automobiliste que je propose à la vente, à l'aller, vous pourrez venir le chercher directement à la boutique pendant vos congés et le lire tranquillement quand votre épouse prendra le volant, pour le retour de vacances ;-)) Bonne route ! Pierre

ZEROLO M. Manuel Pratique d'Automobilisme. Voitures à essence, voitures à vapeur, pannes et leurs remèdes. Paris, Garnier frères, 1913. 4ème édition. Avec 322 figures dans le texte. Un volume In-12. Cartonnage recouvert d'une percaline marron avec titre dans un encadrement noir. Très bon état. 32 € + port

8 commentaires:

Anonyme a dit…

En 1913 la vitesse sur les autoroutes inexistantes était alors limitée à trente kilomètres/heure, ce qui permettait aux chauffeurs de conserver leur indispensable casquette sur leur tête, le vent de la vitesse ne suffisant pas pour la leur arracher.
Ce n'était pas beaucoup mais les contrôles étaient rares.

Jean-Michel

Pierre a dit…

Les bandes moltonnées et la casquette m'ont fait d'ailleurs, un moment, pensé que la personne qui changeait la chambre à air du pneu n'était pas le propriétaire du véhicule mais son chauffeur...

30km/h... On croit rêver! C'est presque la vitesse moyenne que je viens de réaliser sur mon parcours du dimanche matin à vélo. Et mon casque est bien attaché ;-)) Pierre

pascalmarty a dit…

30 à l'heure c'est plutôt la vitesse des voitures vers 1890. En 1913, on atteint facilement des moyennes de 60 dans des voitures qui se balancent mollement sur leurs longs ressorts, un peu à la manière des américaines des années 50. Et Jenatzy a atteint le 100 dès 1899. Pas sur une voiture à essence, ni même à vapeur mais bien… électrique. Comme quoi la mode est un éternel recommencement.

Anonyme a dit…

Il semble bien qu'en 1913 la barre des 200 Km/h était dépassée, mais il semble également qu'en l'absence d'un vrai code de la route ayant pour un temps laissé les chevaux mécaniques libres d'en faire à leur guise un décret limitait les déplacements des véhicules à moteur à trente Km/h.
Je répète simplement ce que j'ai lu, je n'y étais pas. :-)

Jean-Michel

Anonyme a dit…

Je ne peux même pas imaginer un trajet comme celui que je fais souvent : la liaison Bordeaux/Nîmes, roulant à 30 km/h... un cauchemar.
Moi, j'attends avec impatience la téléportation.

Nadia

pascalmarty a dit…

Je vous avais mal lu, Jean-Michel. Un décret limitant la vitesse en France à 30 km/h en 1913 ? Ça ne me dit rien mais somme toute je ne suis pas totalement infaillible… ;-)
Nadia, pour vous consoler, imaginez donc un peu qu'au XVIIIe on ne faisait en diligence que de dix à douze lieues par jour et que le trajet Nîmes-Bordeaux vous aurait donc pris une bonne douzaine de jours…

Lauverjat a dit…

La voiture de Jenatzy, s'appelait "La jamais contente", elle est visible au Palais de Compiègne. J'ai toujours trouvé ce nom de baptême approprié aux "progrès" de l'homme. (Et peut-être aux quêtes du bibliophile...) Cependant, 30 km par heure et même beaucoup moins en moyenne à tandem entre Paris-Brest et retour par exemple suffisent parfaitement à mon bonheur.

Lauverjat

Pierre a dit…

En effet, il suffit de faire du cyclotourisme pour savoir que la France n'est pas un plat pays, Lauverjat ;-))

Il n'y a que les automobilistes pour croire que cela ne monte que dans les Pyrénées, les Alpes ou la montée de l'Alpe d'Huez ! Je me souviens, il y a quelques années, de cette ascension par un russe complétement bourré aux amphétamines, à l'EPO, à la ventoline, etc... qui s'est fait toute la côte assis sur sa selle avec grand plateau et petit pignon !!!

Moi, je veux bien faire du tandem mais je pars en vacances avec Jeannie Longo ! Pierre