Non contents d'offrir au monde la plus vaste bibliothèque
de textes, de sons et d'images de tous les temps, Internet est aussi le support
implicite de nombreuses applications
annexes : visiophonie,
commerce électronique, jeux multi-utilisateurs... Personne n'avait, en fait,
prévu un tel succès pour ce support (militaire à son origine) et nombreux sont
les spécialistes qui s'accordent à dire que nous n'avons encore rien vu. Si
l'on peine à imaginer des frontières à Internet, c'est sans doute parce que,
pour la première fois, chaque utilisateur peut devenir un émetteur
d'information – et non plus seulement un consommateur.
Les bibliophiles qui ont acquis une bibliothèque par le
passé pouvaient se passer de cet outil grâce au réseau des libraires qui les fournissaient en ouvrages de qualité. Les bibliophiles qui veulent se
constituer une bibliothèque aujourd'hui, ne peuvent l'ignorer. Je crois même que
les nouveaux bibliophiles ne le sont devenus que parce qu'ils étaient des
utilisateurs performants – voire des professionnels - de l'informatique ! (vous pouvez me donner votre avis là dessus mais ce ne sont pas Hugues ou Christian qui me diront le contraire). Me
voici donc à émettre aujourd'hui avec ce complément au catalogue des ouvrages
illustrés par Louis Jou. Quand les artistes du livre et les commerçants qui les présentent deviennent les obligés des
techniciens du progrès… Pierre
JOUVE (Marceau). Parpello
d'Agasso. Poèmes provençaux suivis de trois contes. Montpellier, Paul Déhan, Imprimeur, 1955.
Traduction française par Henriette Dibon.
Préface par B.-A. Taladoire.Un volume In-8 broché, couverture
ornée à l'encre rouge. Edition originale. Texte en provençal et en
français. La page de titre n'indique que deux contes, contrairement à la
couverture, mais les poèmes sont bien suivis de trois pièces en prose. Illustrations et ornementation par
Louis Jou. Tiré à 610
exemplaires. 70 € + port
FRANCE (Anatole). La Rôtisserie de la Reine Pédauque.
Mornay, Paris 1920 - Illustrations de Louis JOU. Paris, Mornay, Collection
"Les Beaux Livres", imprimerie Jacoub et Aulard, 1920, format in-8,
broché, couverture ocre rempliée, illustrée en noir et rouge, dos titré, 314
pages. Ce livre, le cinquième de la Collection des Beaux Livres des Editions
Mornay, a été tiré à 1000 exemplaires, le notre n° 874 sur papier de Rives. Les
gravures sur bois de Louis JOU, en bandeaux, cul-de-lampe et lettrines
rubriquées, illustrent dans un esprit médiéval ce roman d'Anatole France, qui
retracent les aventures de Maître Jacques Ménétrier, fils de rôtisseur, avec de
doctes abbés, et autres alchimistes. État parfait avec son papier cristal
d'origine. 120 € + port
VAN BEVER (Ad). Oeuvres galantes des conteurs italiens de
la Renaissance. Traduites en langage francois par Ad. Van Bever, avec la
collaboration de Ed. Sansot-Orland. Edition décorée de quarante compositions
originales dessinées et gravées par Louis JOU. Paris, G. Cres, 1921. In-8
broche, couverture rempliée. VI-200 pages, nombreuses illustrations gravées sur
bois dans le texte et a pleine page. Exemplaire numeroté sur vélin de Rives.
(N°312) 10 contes : Giovanni Fiorentino, Le marchand de Venise (et) La
Nicolosa. - Masuccio, Le pape dans Rome. - Bandello, Le maître cocufie et le
naïf serviteur. - A.-Francesco Grazzini, Le mort vivant. - Giraldo Cinthio, Le
more de Venise. - A.-Francesco Doni, Le magnificat. - Pietro Fortini, Le moine
mendiant. - Sabadino, La bonne nouvelle. - G. Morlini. Exemplaire en bon état mais avec dos fendu. 50 € + port
[JOU / SUARÈS].
André Suarès et Louis Jou. S.l.n.d. [Paris, Les Cahiers d'Estienne,
1970. N° 36]. Un volume In-4. Broché à couverture rempliée, toile
écrue. Illustrations et ornementations reprises de divers ouvrages de Louis Jou. Ouvrage tiré à 400
exemplaires par les élèves de l’École
Estienne. 120 € + port
2 commentaires:
même si on achetait des livres avant internet, c'est vrai qu'on n'imagine plus de le faire sans maintenant, ne serait-ce que pour vérifier une référence, un tirage, un nombre de gravures...
Conséquence logique : Les bibliophiles sont surement plus "pointus" maintenant que par le passé ! Il n’empêche que la bibliophilie reste l'amour des livres et non pas de l'ordinateur... Pierre ;-))
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