De nombreux lecteurs de ma génération, à l'évocation du nom de Tom Jones, penseront à ce chanteur britannique des années 1970, fortement burné, à la voix grave et profonde interprétant de façon langoureuse le tube du siècle " Sex Bomb, Sex bomb…" !
Je me revois encore sur les pistes de danse du Maccumba, la
main colée à l'entrejambe de mon jeans serré, exécutant avec brio une chorégraphie
mettant en transe un attroupement de jeunes femmes en parade sexuelle qui faisaient cercle
autour de moi.
Sex bomb
sex bomb you're my sex bomb
You can give it to me when I need to come along
Sex bomb sex bomb you're my sex bomb
And baby you can turn me on...
You can give it to me when I need to come along
Sex bomb sex bomb you're my sex bomb
And baby you can turn me on...
A moins que ce ne soit pas moi… Qu'importe ! Les lecteurs
bibliophiles qui n'ont jamais fréquenté ces endroits de perdition penseront
plutôt au Tom Jones, enfant trouvé de Henry Fielding (1707 – 1754) et c'est tant
mieux !
Considéré comme le premier roman de mœurs anglais, Tom
Jones de Henry Fielding fait partie des œuvres majeures de la littérature anglaise du 18eme
siècle à l'égal de Notre Manon Lescaut française.
Le roman rapporte la vie de Tom Jones, bâtard découvert par Lord
Allworthy dans son lit. Ce dernier élève Tom Jones qu’il croit être le fils
illégitime de la servante Jenny Jones. Tom Jones grandit aux côtés de Blifil, le
fils du capitaine. L’amour qu’il porte à Sophie Western, la fille d'un noble
est un sujet de rivalité avec le prétentieux Blifil, avec lequel Tom Jones a
toujours été en conflit. Après avoir été discrédité par Blifil aux yeux
d’Allworthy, Tom Jones se réfugie à Londres où le rejoint Sophie, qui ne veut
pas épouser Blifil. Ce dernier fait jeter Tom Jones en prison. Le jeune homme
est sauvé par Lord Western lorsque se révèle qu'en réalité Tom est le neveu de
Lord Allworthy, ce qui lui permettra d’épouser sa bien-aimée…
L'ouvrage de Henry Fielding est ici présenté avec une préface de
Walter Scott évoquant sa vie. Je profite de l'occasion qui m'est donnée pour
vous montrer une jolie bibliothèque ; celle du préfacier qu'il a fait aménager en
son château écossais de Abbotsford. Moi aussi, j'aurais écrit Ivanhoé dans un
cadre pareil ;-))
L'ouvrage en deux volumes que je propose ici à la vente est
particulièrement bien relié et ne fera pas tâche auprès des reliures signées qui
composent vos rayonnages. La mention de l'année d'édition en queue d'ouvrage signe
d'ailleurs, elle-même, le recours de son ancien propriétaire à un excellent
professionnel. Pierre
FIELDING Henry. Tom Jones, ou l'enfant trouvé. Paris, éditions
Charpentier.1841. 2 volumes in-12. Reliure demi chagrin rouge à coins, dos à
nerfs, motifs dorés entre les nerfs, pièce de titre et nom de l'auteur en
maroquin rouge, année en queue. Tranches supérieures mouchetées, pages de garde
colorées. Traduction par Léon de Wailly
précédée d'une notice sur Fielding par Sir Walter Scott. 485 + 464 pages. Quelques
rousseurs très claires. 50 € + port
4 commentaires:
Comment ça ?? ce n'était pas vous finalement, au Maccumba ?
C'est dingue, parce que je faisais partie des "jeunes femmes" d'alors, et il me semblait bien que la première fois que je vous amenai mon chat, j'ai eu comme 2/3 neurones qui ont frétillé à ce souvenir...
Bien sûr, je ne vous en ai jamais parlé, vous connaissez ma légendaire discrétion. Je ne voulais point vous embarrasser...
Non, ce n'était pas moi au Maccumba, Nadia, mais je le regrette ;-))
Je fais d'ailleurs partie des rares personnes qui n'ont jamais été (ou bien sous la menace) en boite de nuit de leur vie. Résultat : ma vision des pistes de danse, remplies de crooners has-been à la chemise ouverte sur un torse poilu et aux bijoux (de famille) ostentatoires semble être dépassée ! Pierre
Pas facile de trouver un cliché de la bibliothèque de Walter Scott avec des étagères de bibliothèque remplies de livres ! Bizarre... Pierre
Oui, j'ai cherché un lieu de travail, des livres ... On trouve plutôt ses objets de collections.
S.
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