- Avez-vous des lithographies de la moitié du 19eme siècle représentant le Matterhorn ?
- Non, mais j'en ai représentant le Cervin…
C'est à peu près le dialogue qui s'est établi, il y a
quelques temps, entre un client et moi. J'ai découvert à cette occasion que les
deux sommets ne faisaient qu'un et que j'étais d'une incompétence notoire en
géographie régionale, car après tout, le Mont Cervin, c'est quand même pas l'Everest
!
Je me rattrape donc aujourd'hui en vous proposant un petit
ouvrage sur ce Mont Cervin, pas trop fréquent, écrit au tout début du 20eme
siècle. L'auteur, Guido Rey (1861-1935), est un célèbre alpiniste italien connu
pour avoir réussi la première ascension du Cervin par la crête de la Furggen.
Certains puristes lui reprocheront néanmoins d'avoir utilisé, pour un passage
difficile, une longue échelle lui permettant d'escamoter le danger…
Je fais partie des quelques personnes que l'ascension en
montagne terrorise. Sans doute le fait d'avoir découvert tardivement la neige
pour mon voyage de noce ! Ma fille pratique l'alpinisme en Amérique du sud
(Mexique et Argentine dont L'Aconcagua) et j'en tire plus d'inquiétude que de
fierté...
Donc, Guido Rey nous relate l'histoire de cette ascension et nous fait
découvrir la beauté des cimes... L'ouvrage est illustré de 16 clichés qui
dénotent un réel don de photographe chez notre auteur. On lui devra ensuite, dans
ce domaine, de forts jolis clichés de femmes qui lui assureront une renommée
internationale. Où l'on constate que la femme reste, parfois, un sommet inaccessible… Pierre
REY (Guido). Le Mont Cervin. Paris, Hachette et Cie, 1905.
Un volume in-8 broché. Ouvrage traduit de l'italien par Mme L.
Espinasse-Mongenet. Avant-propos de E. Pouvillon. Préface de E. de Amicis.
Ouvrage illustré de 16 gravures. (2)-xv-410 pp.-(1). Édition originale en français. Pages un peu jaunies. Vendu
2 commentaires:
Le vrai Cervin c'est quand même le Matterhorn, celui qu'on voit de Zermatt avec sa silhouette identifiable entre mille. Du côté italien c'est une montagne comme les autres, simplement un peu plus pointue.
Les gourmands l'appellent le Toblerone. :-)
Jean-Michel
La haute montagne... J'en ai des frissons dans le dos ;-)) Peut-être, vu de la terrasse d'un bar de Zermatt ? Pierre
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