C'est aujourd'hui l'ouverture de la pêche.
Pour savoir bien pêcher une espèce de poisson, il est évident qu'il faut d'abord la connaître. Mais je ne dis pas connaître au sens que donne à ce mot la majorité des pêcheurs et qui signifie reconnaître ou identifier. Non ! Connaître un poisson, c'est être au courant de ses goûts, de ses mœurs, de ses moyens de défenses contre les pièges que les pêcheurs lui tendent. Il ne faut pas hésiter, d'ailleurs pour l'approcher, à rechercher des informations compromettantes sur son téléphone portable ou sur sa page facebook, s'il en a une, bien sûr…
Personnellement, je me suis spécialisé dans la pêche à la sirène et je peux vous dire que ce n'est pas un sport de tout repos. Car la sirène est maline et ne se fait pas ferrer par le premier maquereau venu… Pour satisfaire l’appétit des pêcheurs, les sociétés de pêche déversent depuis quelques années dans les rivières et les ruisseaux, avant l'ouverture, une grande quantité de sirènes d'élevage car les sirènes sauvages se font rares, aujourd'hui. Qu'en pensent les amateurs ?
En fait, pêcher, c'est une approche particulière et élitiste de la vie qui associe réflexion philosophique, sentiment d'appartenance à la nature et environnementalisme que l'on retrouve aujourd'hui chez les pratiquants de la pêche sportive. Le seul reproche que l'on puisse faire, en fait, à cette passion est que l'on a souvent les pieds mouillés…
Je ne vous présenterai pas, aujourd'hui à la vente, d'ouvrage sur la pêche mais une suite de gravures du 19eme siècle sur les différentes espèces de poisson que l'on retrouve dans nos rivières, nos mers ou nos assiettes. Elles sont encadrées par une marie-louise (en fait, un passe-partout) de format extérieur 32,5 / 50cm qui se prêtera parfaitement au cadre de votre choix. Je les commercialise pour information entre 30 et 35€, la planche, selon le nombre de gravures.
Il est dommage que ces gravures aient été arrachées à leur ouvrage de référence, me direz-vous. Cela était fréquent à une époque. Ceci est un florilège. Il y en a d'autres... Pierre
8 commentaires:
le soleil annoncé sur le Morvan n'a duré que quelques petites heures... dès 10h ce matin les premières gouttes venaient rafraîchir le pêcheur et perturber les belles farios...
Bilan. Vu quelques beaux poissons... pas mordeurs... vers, teigne, rien n'y a fait pour ma part. J'ai croisé une dizaine de pêcheurs qui ont eu plus de chance ou plus d'habileté que moi... l'un m'a même dit qu'il en avait touché une vingtaine et gardé seulement trois ... (je le soupçonne d'être un peu marseillais du Morvan celui-là...). Mes mouches sont restées bien au chaud dans mes boîtes... ce sera pour plus tard. Cette première sortie m'aura permis de re-faire connaissance avec ma belle rivière (La Cure - 58).
B.
Bonsoir,
Certaines jolies gravures me font quand même penser aux Lacépede... Que l'on peut retrouver sans leurs gravures sur les brocantes, jetés là, parce que nettement moins intéressant...
Ou peut être, que les livres étaient tellement fichus, que le propriétaire n'a pu sauver QUE les gravures... Idéaliste, c'est la version que je préfére.
Bonne soirée
Bien à vous;
Sandrine.
C'est une collection amassée par un passionné qui n'a eu aucune honte, j'imagine, à dépecer quelques "Buffon" ou "Lacepède" qui passaient par là. A sa décharge, ce ne sont pas des ouvrages rares. Tout est bien classé et judicieusement annoté...
Personnellement, je n'approuve pas les tronçonneurs mais il arrive que des exemplaires soient invendables, alors ! Le résultat est, dans ce cas, agréable à l'œil. Toutes les gravures sont présentées dans un même format et je les vois fort bien présentées, encadrées, dans un cabinet de curiosité. La collection comprend une belle suite de mammifères avec certaines gravures contresignées de la main de l'illustrateur. Pierre
Bertrand, je veux bien admettre que le jour de l'ouverture, on ne ramène pas de truite... mais, alors, on en achète une, pour le déjeuner, arrosée d'un blanc fruité ! Une truite saumonée, à la chaire tendre et rosée, à la peau craquante accompagnée d'un morceau de pain qu'on a frotté au fond de la poêle, c'est divin ! Pierre
Pierre... votre cholestérol !
Pour être précis, les images présentées sont protégées par un passe-partout mais pas encadrées d'une marie-louise.
La distinction est aisée à faire : le passe-partout se rapporte au sujet, qu'il met en valeur et isole de l'éventuelle plaque de verre qui le recouvrira, alors que la marie-louise se rapporte à l'encadrement, qu'elle met en relief. Pratiquement d'ailleurs les marie-louises ne sont utilisées que pour les peintures à l'huile, mais pas de friture.
En Provence c'est le vent d'est qui a gêné l'ouverture, celui-ci, particulièrement violent, ayant empêché une bonne prise en main des cannes à pêche.
A ce qu'on m'a dit. Je n'y étais pas. En Provence, si, mais pas à la pêche.
Passe-partout : J'avais ce mot sur le bout de la langue en écrivant ce billet mais je l'avais transformé en passepoil ! J'ai donc choisi un faux-ami qui en était un...
Jean-Michel, vous êtes un vrai ami !
Passez une bonne journée qui risque d'être, comme ici, pluvieuse. Si tout se passe comme je le souhaite, nous nous verrons bientôt. Ils servent des truites au restaurant de l'Abside ? Pierre
Merci jean Michel, également de ma part, qui n'a jamais su la différence entre ces 2 accessoires de la mise en valeur.
Bien à vous;
Sandrine.
Enregistrer un commentaire