mardi 25 mars 2014

Notice sur la ville d'Aigues Mortes par Di Pietro.


Aigues-Mortes qui signifie  " ville aux eaux mortes " recèle bien d'autres trésors que ses marécages... Louis IX désireux d'un port royal en Méditerranée y fit construire un canal au XIIIe siècle afin d'établir une ouverture sur l'orient pour ses croisades. Une ville médiévale allait naitre…


La cité établie à l'ouest du "Petit Rhône" était à l'origine un petit hameau de pêcheurs et de ramasseurs de sels qui s'étendait des marais jusqu'à la mer méditerranée. Ses remparts restent, de nos jours, impressionnants. 1640 mètres composés de six tours admirables, dont la célèbre Tour Constance et dix portes préservant un patrimoine religieux incroyable.


Elle fut le lieu d'une célèbre rencontre : Celle de François 1er et de Charles-Quint en 1538.


Cette rencontre des deux puissants monarques, qualifiée de l’un des évènements les plus mémorables de l’époque par l’historien d’Aigues-Mortes M. Di Pietro, a fait l’objet d’une relation très détaillée qui figure au registre des délibérations de la Communauté de l’année 1539.


C'est d'ailleurs une Notice sur la ville d'Aigues Mortes de cet historien que je vous propose aujourd'hui à la vente. Les deux lithographies illustrent une vue générale de la ville et de la Tour de Constance. C'est dans cette tour, sous le règne de Louis XIV, que des femmes calvinistes furent emprisonnées, des années durant...


Moi qui aime les avant-propos un peu amusants, je vous livre, en primeur, un extrait de celui de l'auteur que La Palice n'aurait pas renié : " Je voulais, dans un avant-propos, développer les motifs […]. Ceux qui éprouveront le désir de le lire […]. Quant aux autres (ceux qui ne liront pas ma Notice), ils n'auraient pas lu davantage mon avant-propos…" (sic). Tout le reste est excellent, je vous l'assure. Pierre


DI PIETRO, F. Em. Notice sur la ville d'Aigues Mortes. Paris, Delaunay, 1821. Un volume In-8. Reliure signée A. Valat, cartonnage demi-percale vert, dos lisse orné, pièce de titre tabac avec lettres dorées, gardes colorées. [4ff], 142pp, [1p. Errata]. 1 carte dépliante gravée et 2 lithographies hors-texte. Brunissures sur la carte, intérieur très frais. Bel exemplaire. Vendu

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Ah oui, ça rappelle certains titres de chapitres de Don Quichotte pour lesquels on peut se demander quelles furent les raisons qui poussèrent Cervantès à les choisir tels.
Par exemple :
"Où l'on raconte ce que l'on y verra."
Ou mieux encore :
"Qui traite de ce que verra celui qui le lira, ou de ce qu'entendra celui qui l'écoutera lire".

Jean-Michel

Pierre a dit…

Peut-être une facétie du traducteur ou une inattention de l'auteur ? C'est vrai qu'à se relire - longtemps après - on peut perdre tout le crédit qu'on accordait, jusqu'à là, à son propre talent... Pierre