"Ayons le courage de marcher en présence du Seigneur avec la croix. Si nous marchons sans la croix, nous sommes mondains, pas des disciples du Seigneur " demande aux cardinaux, François, le nouveau successeur de Pierre, célébrant le 14 mars 2013, l’intronisation de son pontificat, dans la chapelle Sixtine.
Lorsque dans sa première homélie, le pape François cite
Léon Bloy, le lendemain de son élection, beaucoup sont surpris. Comment notre
nouveau pape, venu d’un autre monde, a-t-il fait connaissance avec cet écrivain
français, presque oublié, même chez nous ?
Petite biographie qu'on trouve partout : Pamphlétaire et
romancier, Léon Bloy naît à Notre Dame de Sanilhac, près de Périgueux le
11 juillet 1846, d’un père franc-maçon voltairien et d’une mère ardente
catholique. L’enfant se montre très vite, disposé à la tristesse et à la
mélancolie. Ses études au lycée de Périgueux sont médiocres. Retiré de
l’établissement en classe de quatrième, il exaspère son père qui le vouait à
une carrière de fonctionnaire.
Mais le jeune homme ne s’intéresse qu’à la peinture et à
l’écriture. Venu à Paris en 1867, il fait la rencontre, décisive, de l’écrivain
chrétien Jules Barbey d’Aurevilly qui va devenir son maître et ami. L’occasion
pour lui d’une profonde remise en question intellectuelle. C’est d’ailleurs
sous son influence qu’il se convertit au catholicisme à 23 ans. Son génie
d’écrivain ne se manifestera qu’à la quarantaine avec son roman
autobiographique, Le Désespéré.
Sa vie bascule à nouveau en 1877, quand il perd ses
parents. Il va alors, effectuer une retraite à la Grande Trappe de Soligny et
rencontre Anne-Marie Roulé, prostituée qu’il recueille et convertit. Rapidement
la passion que vivent Bloy et la jeune femme se meut en une aventure mystique,
dans une pauvreté absolue. C’est dans ce contexte que Bloy rencontre l’abbé de
Moidrey qui l’accompagne au sanctuaire de La Salette. En 1882, Anne Marie doit
être internée à l’hôpital psychiatrique, Bloy en est atteint au plus profond de
lui-même. Quelques années plus tard il va rencontrer la fille du poète danois
Molbech. À son tour, la jeune femme se convertit au catholicisme et Bloy
l’épouse en 1890.
À Montmartre, il fait la connaissance du peintre Georges
Rouault, se lie avec le couple Jacques et Raïssa Maritain qu’il conduit à la
foi. Après la mort au champ d’honneur de Charles Péguy, il occupera sa maison
libérée. C’est véritablement avec la parution du Salut par les Juifs que le
style de Bloy se révèle dans toute sa splendeur. Il s’éteint à Bourg-la-Reine,
entouré des siens, à l’âge de 71 ans. Je me demande s'il est plus connu au Paradis que chez les libraires ? Pierre
Léon Bloy devant les cochons suivi de.... Paris, Mercure de
France, 1935. 25 € + port
Histoires désobligeantes. Paris, Cres, 1914.
Mention de sixième édition. 34 € + port
Le Sang du pauvre. Paris, Stock, 1922. 10 € + port
. Paris, Mercure de France, 1946. Seul tome premier. 10 € + port
Je m'accuse... Paris, bibliothèque des lettres françaises, 1914. Portrait en
frontispices, vignettes et culs de lampes. 40 € + port
Mon Journal. 2 volumes. 1896 – 1899 et 1899 –
1900. Paris, Mercure de France, 1942. 18 € + port
Paris, avec l'autorisation du Mercure de
France, 1952. 20 € + port
Le Sang du pauvre. Paris, Juvent, 1909. 35 € + port
Lettres à Véronique. Desclée de Brouwer. 15 € +
port
Lettres à Philippe Raoux. Desclée de Brouwer.
15 € + port
Fin de
lettres aux Montchal. Le désespéré (première partie). François Bernouard, Paris, 1947. Sur papier Alpha. Tampon de
bibliothèque découpé. 12 € + port
21 - ROUZET (Georges). Léon Bloy et ses amis belges.
Liège, collection notre carrefour soledi. 8 € + port
22 - BEGUIN (Albert). Bloy, mystique de la douleur.
Paris, Le Seuil, 1948. 8 € + port
23 - BLOY (Léon). L'Âme de Napoléon. Paris, Mercure de France, 1930. 10 € + port
27 - BOLLERY (Joseph). Le désespéré de Léon Bloy. Paris, SFELT, 1937. 12 € + port
30- BLOY (Léon). Le mendiant ingrat suivi de Mon journal. Paris, François Bernouard, 1894-1895. 12 € + port
31- BLOY (Léon). Le mendiant ingrat, 1900-1902. Quatre ans de captivité. Paris, Paris, François Bernouard. 12 € + port
32 - BLOY (Léon). Le mendiant ingrat 1903-1904. Quatre ans de captivité suivi de l'invendable. Paris, Paris, François Bernouard. 12 € + port
Le lot : Vendu
23 - BLOY (Léon). L'Âme de Napoléon. Paris, Mercure de France, 1930. 10 € + port
27 - BOLLERY (Joseph). Le désespéré de Léon Bloy. Paris, SFELT, 1937. 12 € + port
30- BLOY (Léon). Le mendiant ingrat suivi de Mon journal. Paris, François Bernouard, 1894-1895. 12 € + port
31- BLOY (Léon). Le mendiant ingrat, 1900-1902. Quatre ans de captivité. Paris, Paris, François Bernouard. 12 € + port
32 - BLOY (Léon). Le mendiant ingrat 1903-1904. Quatre ans de captivité suivi de l'invendable. Paris, Paris, François Bernouard. 12 € + port
Le lot : Vendu
1 commentaire:
Pour les amateurs de Léon Bloy, je conseille cet excellent blog animé par Benoît Galland, libraire maintenant installé à Angers. Pierre
http://leon-bloy.blogspot.fr/
Enregistrer un commentaire