samedi 11 août 2012
Supplices et tortures : Le monde est-il fait pour vivre heureux ?
Les dogmes religieux, avec leurs imperfections, lui ont souvent donné la possibilité de s'améliorer pour vivre en société. Parfois, ce sont ces mêmes dogmes religieux qu'il a utilisé pour assouvir sa barbarie et sa soif de violence. Je présentais, hier, le martyre de Saint Laurent et je me suis posé la question de savoir si ce plaisir à faire souffrir était inscrit dans notre patrimoine génétique et notre culture. Le petit ouvrage que je vous présente aujourd'hui répondra peut-être à ces questions…
Le sujet est, il faut l'avouer, ardu et dérangeant. On est sans voix devant le choix de supplices variés que l'homme a, de tous temps, fait subir à l'homme ! Dans l'antiquité païenne, aux débuts de l'ère chrétienne, au moyen-âge, comme dans les temps modernes, en Extrême-Orient, en Afrique, comme en des contrées peu éloignées de nous même, l'adage est toujours vrai : homo homini lupus - l'homme est un loup pour l'homme , autrement dit " l'homme est son pire ennemi " !
Les procédés ont varié. La brutalité des premiers âges a pu s'atténuer sur certaines parties du globe. Mais, avouons-le, il n'y a lieu d'être fier de sa qualité d'homme ! Tous les vétérinaires vous diront que (à part quelques félins dont l'horrible chat noir de mon épouse) le plaisir, le jeu de la souffrance n'est pas un trait de caractère propre à l'animal. Fallait-il évoluer, fallait-il nous donner cette intelligence ? Je me pose parfois cette question et j'ai un peu honte de cet amer constat : Nous sommes aussi performants dans le mieux que dans le pire…
Le XXe et XXe siècle ne sont pas indemnes de ces atrocités. Certes, comme à l'accoutumée, seule une petite partie de la population s'adonne au mal avec insistance et plaisir ; 5 % de la population me semble un bon chiffre ! Les dogmes religieux ou les lois républicaines ne sont faits que pour eux, en fait. Autrement, ce serait l’Éden ;-))
L'ouvrage que je propose, ici, présente un original tableau d'horreur des supplices et tortures imaginées par l'homme. Il faut rendre ce mérite aux peintres et aux graveurs d'en avoir, seuls, tiré un bénéfice pour la société ! Pierre
R.B. (Docteur). Supplices et tortures. Suppléments artistiques de la médecine pratique. Paris, Bouty, 1913. Un volume grand in-8, broché à couverture cartonnée. Nombreuses photogravures. Vendu
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4 commentaires:
Pierre, vous me direz - à part bien sûr - qui vous a acheté ce livre ?
On ne sait jamais...
Nadia
Ce ne sera pas forcement un prosélyte ;-)) Pierre
Bon, allez, tiens, je vais entretenir ma réputation de chercheur de poil aux œufs et poursuivre ma tâche d'édification technique des masses bibliophiliques (il n'y a guère que là que j'ai du goût pour le prosélytisme – et puis j'ai rien à dire sur les tortures).
Point de photogravures dans un ouvrage imprimé. La photogravure c'est le procédé photographique qui permet d'obtenir des films qui serviront pour la gravure chimique des plaques d'impression. On parlera donc plus justement d'illustrations.
;-D
C'est, en effet, à la fois plus simple et plus juste ;-)) Pierre
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