Quelques fines gouttes de pluie viennent, ce matin, frapper à la vitrine de la librairie de Pierre. Les vacanciers, plombés par la chaleur dominicale vont mettre quelques heures à émerger du sommeil, en ce lundi matin. Je flâne sur Facebook en attendant le chaland...Je ne sais pas si vous êtes connecté à Facebook ? J'y ai ma page, mon mur, en cliquant ici.
J'y ai rencontré quelques contacts intéressants, même si la notion d'amitié est à mille lieux du vocabulaire utilisé sur ce site. C'est un message de Pierre Chalmin qui me fait réagir aujourd'hui.
Pierre est un écrivain à la plume parfois trempée dans le venin ; son Dictionnaire des injures littéraires prouve qu'il est un connaisseur du genre ; mais dont l'érudition et l'intelligence ne peuvent être discutées. Vous verrez qu'il ne manque pas, aussi, d'être un indéfectible laudateur de Céline (il faudrait parfois être son avocat !) et un redoutable bretteur !
Donc, Pierre poste une petite citation ici, sur l'orgueil, sur sa raison d'être ou de ne pas être. J'ai trouvé que les commentaires (hormis le mien) étaient pertinents et relevaient le niveau parfois déplorable de ce réseau social. Et puis l'orgueil, je connais, non ?
Ne soyons pas trop exigeants :
Le bonheur n'est pas accessible à toutes sortes de gens.
Il faudrait être moins sensible ou bien avoir beaucoup d'argent…
Ne demandons pas l'impossible, nous devons nous trouver contents
D'être les êtres que nous sommes, des amoureux intermittents
Qui sont fous l'un de l'autre, en somme, de temps en temps.
C'est déjà beaucoup d'être deux, côte à côte, sur la terre
Qui peuvent souffrir entre eux et vivre sans trop se taire.
Et si l'on est plus exigeant, si l'on se sent en y songeant
L'âme trop célibataire, c'est qu'on a mauvais caractère…
Ou qu'on est trop intelligent !
Le bonheur n'est pas accessible à toutes sortes de gens.
Il faudrait être moins sensible ou bien avoir beaucoup d'argent…
Ne demandons pas l'impossible, nous devons nous trouver contents
D'être les êtres que nous sommes, des amoureux intermittents
Qui sont fous l'un de l'autre, en somme, de temps en temps.
C'est déjà beaucoup d'être deux, côte à côte, sur la terre
Qui peuvent souffrir entre eux et vivre sans trop se taire.
Et si l'on est plus exigeant, si l'on se sent en y songeant
L'âme trop célibataire, c'est qu'on a mauvais caractère…
Ou qu'on est trop intelligent !
Votre dévoué. Philippe Gandillet
5 commentaires:
Bonjour Pierre,
Quelle merveille que l'orgueil qui fait relever la tête quand on se sent au fond du puit. je ne suis absolument pas d'accord avec le fait de dire qu'il faut combattre l'orgueil.
C'est celui qui rend fier, celui qui se sort tout seul d'un mauvais pas. L'autodidacte qui aura fait aussi bien que les prédestinés et sera reconnu de leurs pères. et non de ces enfants nés avec une cuillère en argent dans la bouche.
C'est celui qui sert de garde-fous contre cette société qui a perdu ses repéres et fustige la différence sous pretexte qu'elle leur semble folle ou déjantée. Se sont-ild regardés dans le miroir ce matin, à defaut de regarder par le petit bout de la lorgnette?
C'est celui qui fait naître une saine colére pour dire Merde à tous ces cons, érudits ou pas.
Le pourquoi pas, et le, et alors.
C'est l'appartenance et la fierté.
La vanité, c'est autre chose.
L'humilité, c'est un aveu de sagesse à la seule condition que l'on soit assez fier de soi.
Si vous ne l'êtes pas, pourquoi voulez-vous que les autres le soient pour vous et à votre égard?
Reconnaître un meilleur que soi, c'est reconnaître un pair.
Reconnaître l'orgueil, c'est me donner la possiblité d'exister dans ce monde de rapaces et de vautours. Je ne suis pas sûre que les vétérinaires soient les mieux armés, en dépit de leur formation.
Les femmes, je n'ai aucun doute la-dessus: l'orgueil est une seconde nature qui vient s'ajouter à toute une autre palette d'armes pour nous faire aimer.
Bien à vous,
Sandrine.
Ta ta ta !!!!! (roulement de tambour)
Le retour de Sandrine en grande forme !
Welcome-back !
Nadia (toujours masquée)
;-D Merci nadia pour le roulement de tambour.
Bien à vous,
sandrine.
Tatata!
Re Roulement de tambourin!
Bonne après midi. Depuis j'ai lu sortie de crise de M. Chalmin, et je suis partie, revenue, repartie, revenue. mais c'est toujours un plaisir de lire vos articles.
Bien à vous,
Sandrine.
Merci pour ce commentaire qui flatte mon orgueil ;-)) Ph Gandillet
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