jeudi 15 octobre 2009
Vivre et penser comme… Pierre Brillard
Une table de nuit, des musiques, un frigo, une couleur… Parfois on voudrait en savoir un peu plus sur l'animateur d'un blogue.
Sur sa table de chevet :
Presque rien. Je n'ai plus de téléphone à portée de main depuis que je n'assure plus d'urgences, un radio-réveil, mes lunettes que je ne quitte que pour dormir et deux ou trois livres que je change en fonction de mes coups de cœur. Comme je ne m'endors jamais sans lire, j'affectionne particulièrement ceux qui peuvent tomber des mains sans nuire à ma curiosité…
Comment gère-t-il un cafard ?
J'ai tendance à faire le gros dos. Silence… Et j'attends que ça passe. J'aime aussi courir mais je dois reconnaître que je n'y trouve aucune satisfaction intellectuelle.
Chaussures :
Elles doivent être avant tout confortables et élégantes. Je possède des mocassins à glands ce qui désespère ma dernière fille. Comme je ne les use pas, je les garde assez longtemps pour être continuellement démodé. Pour les chaussures de sport, la couleur autant que la marque est prioritaire. Coloris sombres s'abstenir !
Rire :
Je ris de n'importe quoi, le comique visuel et le non-sens ayant ma préférence. Mais je ne rirais pas avec n'importe qui ! Par exemple, voici ce qui me rire…
Mots :
Ils sont pare-feux et refuges. Paravents de mes émotions, je ne sais pas ce que je deviendrais sans eux… Amateur de "bons mots", il m'arrive de m'en approprier. Collectionneur d'aphorismes approximatifs, je les distribue en punition à mes enfants lors de nos repas du soir.
Mauvais goût :
En matière vestimentaire, j'ai une inexplicable capacité visionnaire qui fait porter mon choix sur des affaires et des couleurs qui seront à la mode dans cinq ans. J'ai, par exemple, une veste western à franges que je n'ose mettre... Il me faudrait acheter une moto (sur la photo, moi, j'ai le vélo !) .
Qu'y a-t-il dans son frigo ?
Je suis un inconditionnel des laitages et de la confiture. Pour le reste, seul, je suis capable de ne jamais le remplir.
Usage des musiques :
Permanent. J'ai une grande admiration pour la voix des chanteurs lyriques et pour quelques interprétations de chanteurs de variété. A l'écoute d'un beau concerto, ma gorge se serre parfois.
Le meilleur somnifère ?
L'épuisement amoureux. En cas d'insomnie (fréquentes depuis ma reconversion hasardeuse), je n'hésite pas à me réfugier dans la cuisine en buvant des boissons chaudes. Il m'est arrivé de passer de très bons moments ainsi.
Cantines :
Je rentre toujours pour déjeuner mais sauter un repas ne m'ennuie pas. Je ne suis pas obnubilé par la gastronomie mais j'apprécie les tables accueillantes. De même, sans être un connaisseur, un grand vin (j'ai un faible pour le vieux pomerol) entre amis transcende mon palais et mon plaisir.
Parfums :
J'aurais aimé être un nez, cela aurait au moins justifié sa présence importante. Je les achète moi-même mais ne saurait dire, en ce moment, lequel j'utilise. Dior, je crois…
Grand écran, petit écran ?
Ni l'un ni l'autre. Des acteurs de planche comme Gérard Philippe et Philippe Noiret ont marqué ma mémoire. J'ai une grande sympathie pour Hugh Grant, ce qui peut me pousser à voir "Coup de foudre à Notting hill" plusieurs fois. Un scénario qui commence bien, qui finit bien et où l'intrigue se passe bien me convient parfaitement. De même, Je peux parfaitement regarder la télévision si l'on ne me confie pas la télécommande. Les autres aussi…
Un défaut qui vous pèse :
Je ne suis absolument pas physionomiste. Ce travers m'a rendu ridicule un nombre incalculable de fois. Jean Rochefort, que j'adore, rentre dans ma clinique alors que j'étais lieutenant vétérinaire à St Cyr-Coetquidan. " Tiens ? Bonjour ! " C'est exactement ce que j'ai dit à ce visage qui me disait quelque chose… Une heure après, j'étais mort de honte !
Un défaut qui pèse aux autres :
Obstiné ! Mais pas têtu…
Message personnel :
Merci d'être des lecteurs de ce blogue, et pour les plus téméraires, d'y apporter votre touche personnelle grâce aux commentaires.
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12 commentaires:
C'est courageux de se montrer au monde entier !
Bravo Pierre.
Joli portrait.
A quand le questionnaire de Prout !
B.
Courageux en effet.
Monter sans que rien n'y pousse sur la caisse à savon appelle le jet de tomates.
Je comprends, sans le partager, le désespoir des enfants. Mais ils n'ont pas compris que le mocassin à glands est un objet à part, impossible à démoder puisque même quand il était à la mode, il ne l'était pas. Il ne l'a jamais été.
C'est un objet qui n'a pas eu à subir l'évolution classique du : "à la mode- démodé-kitsch-incontournable".
D'emblée il fut incontournable en tant que parangon de l'ironie vestimentaire.
Même le bonnet de nuit ne lui arrive pas à la cheville.
Je savais que le mocassin à glands serait mon point faible !
Cette parenthèse d'humanité dans un blogue bibliophile à but essentiellement lucratif était nécessaire après 100jours d'existence...
Pierre
D'habitude, il y a un prix à la fin de la description du chef d'oeuvre proposé.
Là, je ne vois rien.
Montag
C'est vrai ! J'allais oublier.
COMTE-SPONVILLE (André). Le bonheur, désespérément. Ed pleins feux, 2000, collection librio, petit in-8 broché. A retirer à la librairie en échange d'un café.
tout est vrai et tout est faux dans cette mise-à-nu pleine de non-dits, où pointe un cabotisme précisément inavoué.
c'est aussi pour cela que l'on t'aime et pour cet impudique courage.
Entre amateurs de mocassins àà glands.............
Pour les "un an" du blogue, je vous présente Philippe Gandillet, c'est promis ! Pierre
Vivement le printemps !
Très intéressant cet article, je suis heureuse que vous l'ayez mis en évidence dans votre dernier billet. Et donc, la présentation de Ph. Gandillet, vous l'avez bien fait ? j'ai dû le louper aussi.
... faite... (la présentation).
La rubrique "vous aimerez peut-être" proposant des anciens billets de façon aléatoire, je ne suis pas (entièrement) responsable de l'association avec celui du jour.
Une présentation de Philippe Gandillet ? Je ne sais s'il l'a fait mais il s'étale tellement dans ses causeries hebdomadaires qu'il a déjà dû vous parler de la couleur de ses chaussettes...
Pierre
Il est heureux que vous n'ayez pas changé.
Nous non plus.
belle journée cher Pierre!
des bises de la relieuse.
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