samedi 15 novembre 2014

Traité pratique des armes et des munitions de chasse par Roger Le Franc.


L’arme semble bien être la plus ancienne invention de l’homme après le cheval et la femme. Dès les origines préhistoriques, l’homme se saisit d’un bâton et le lança en direction d’une cible. Il lui fallu bien plus de temps pour qu’il apprenne à utiliser le feu ou même invente la roue. L’invention de l’arme eut un impact immense sur ses conditions de vie. Elle lui permit de satisfaire deux besoins vitaux indispensables après l’eau et la respiration : la nourriture et la protection. En effet, le constant perfectionnement des armes permit à l’homme de chasser les animaux trop grands pour être capturés et lui assura protection contre les prédateurs et, principalement, le plus grand de tous... son alter ego !


Le moyen-âge vit aussi le développement de machines de guerre hors normes capables d’envoyer des projectiles de plus en plus lourds, comme les balistes, les trébuchets et les catapultes. Ces armes étaient les prédécesseurs de notre artillerie moderne. On ne peut savoir avec certitude qui a inventé la poudre à canon, bien que beaucoup de pays la revendique. Il est généralement admis que la première mention écrite de la recette de la poudre soit apparue en Angleterre vers 1260. Cette poudre à canon consistait en un mélange de salpêtre, de souffre et de charbon, recette dont la composition resta inchangée pendant six siècles !



La poudre à canon, appelée aujourd’hui « poudre noire », est relativement peu explosive. Enflammée à l’air libre, elle n’explose pas, mais brûle violemment. Enflammée dans un milieu clos, elle produit une pression modérée. Au cours de la mise à feu, la poudre noire produit, en raison des impuretés contenues dans le matériau de base, beaucoup de flammes et d’étincelles ainsi qu’un gros nuage de fumée grise. Ceux qui ont vu le film " Barry Lyndon " comprendront !


Les premières armes à feu portables ne furent rien d’autre que des canons miniatures. Ils furent introduits vers 1380 et généralement appelés " bâtons à feu ". Ces armes étaient faites d’un canon en fer coulé fixé au bout d’une perche. Le tireur maintenait la perche sous son bras et boutait le feu en approchant un fer rougi avec son autre main. Dangereux ? Oui. Vers 1411, le système de mise à feu fut aussi modifié en remplaçant le fer rougi par une mèche se consumant lentement (une amorce en amadou) maintenue dans un serpentin fixé sur le côté du canon. Un mécanisme à ressort fut ajouté à ce serpentin quelques années plus tard. De cette manière, le tireur pouvait viser la cible et faire feu en même temps en poussant sur un levier. Le mécanisme de détente venait d’être inventé.


La suite ? Elle est particulièrement bien expliquée dans l'ouvrage de Roger Le Franc sur les armes de chasse que je propose aujourd'hui à la vente. Les chasseurs trouveront dans cet ouvrage, non seulement un grand nombre de renseignements pratiques, mais encore de quoi satisfaire leur curiosité pour une somme raisonnable. Pierre


LE FRANC (Roger). Traité pratique des armes et des munitions de chasse. Paris, Jacques Vautrain 1951. Un volume in-8 (20,5/14). Broché à couverture illustrée. 346 pages 1. Historique 2. La fabrication des armes de chasse modernes 3. Quelques armes de différents systèmes 4. Les munitions des fusils à canons lisses 5. Le tir du fusil de chasse 6. Les corrections de pointage 7. Le choix d'un fusil 8. Les armes de chasse rayées et leurs munitions 9. Les carabines calibres 22 et leurs munitions 10. Les lunettes de visée - le télémètre de chasse 11. Nettoyage et entretien des armes de chasse lisses et rayées.  30 € + port

2 commentaires:

calamar a dit…

c'est la suite logique de la journée de la gentillesse...

Pierre a dit…

Une seule journée ! Après, les choses reprennent heureusement leur cours...

Je dois avouer que j'y ai pensé en postant cet article. Pierre ;-))