L’arme semble bien être la plus ancienne invention de l’homme après le cheval et la femme. Dès les origines préhistoriques, l’homme se saisit d’un bâton et le lança en direction d’une cible. Il lui fallu bien plus de temps pour qu’il apprenne à utiliser le feu ou même invente la roue. L’invention de l’arme eut un impact immense sur ses conditions de vie. Elle lui permit de satisfaire deux besoins vitaux indispensables après l’eau et la respiration : la nourriture et la protection. En effet, le constant perfectionnement des armes permit à l’homme de chasser les animaux trop grands pour être capturés et lui assura protection contre les prédateurs et, principalement, le plus grand de tous... son alter ego !
Le moyen-âge vit aussi le développement de machines de
guerre hors normes capables d’envoyer des projectiles de plus en plus lourds,
comme les balistes, les trébuchets et les catapultes. Ces armes étaient les prédécesseurs
de notre artillerie moderne. On ne peut savoir avec certitude qui a inventé la
poudre à canon, bien que beaucoup de pays la revendique. Il est généralement
admis que la première mention écrite de la recette de la poudre soit apparue en
Angleterre vers 1260. Cette poudre à canon consistait en un mélange de
salpêtre, de souffre et de charbon, recette dont la composition resta inchangée
pendant six siècles !
La poudre à canon, appelée aujourd’hui « poudre
noire », est relativement peu explosive. Enflammée à l’air libre, elle
n’explose pas, mais brûle violemment. Enflammée dans un milieu clos, elle
produit une pression modérée. Au cours de la mise à feu, la poudre noire
produit, en raison des impuretés contenues dans le matériau de base, beaucoup
de flammes et d’étincelles ainsi qu’un gros nuage de fumée grise. Ceux qui ont
vu le film " Barry Lyndon " comprendront !
Les premières armes à feu portables ne furent rien
d’autre que des canons miniatures. Ils furent introduits vers 1380 et
généralement appelés " bâtons à feu ". Ces armes étaient faites d’un
canon en fer coulé fixé au bout d’une perche. Le tireur maintenait la perche
sous son bras et boutait le feu en approchant un fer rougi avec son autre main.
Dangereux ? Oui. Vers 1411, le système de mise à feu fut aussi modifié en
remplaçant le fer rougi par une mèche se consumant lentement (une amorce en
amadou) maintenue dans un serpentin fixé sur le côté du canon. Un mécanisme à
ressort fut ajouté à ce serpentin quelques années plus tard. De cette manière,
le tireur pouvait viser la cible et faire feu en même temps en poussant sur un
levier. Le mécanisme de détente venait d’être inventé.
La suite ? Elle est particulièrement bien expliquée dans
l'ouvrage de Roger Le Franc sur les armes de chasse que je propose aujourd'hui
à la vente. Les chasseurs trouveront dans cet ouvrage, non seulement un grand
nombre de renseignements pratiques, mais encore de quoi satisfaire leur
curiosité pour une somme raisonnable. Pierre
Traité pratique des armes et des munitions de chasse. Paris, Jacques Vautrain 1951. Un volume in-8 (20,5/14). Broché à
couverture illustrée. 346 pages 1. Historique 2. La fabrication des armes de
chasse modernes 3. Quelques armes de différents systèmes 4. Les munitions des
fusils à canons lisses 5. Le tir du fusil de chasse 6. Les corrections de
pointage 7. Le choix d'un fusil 8. Les armes de chasse rayées et leurs
munitions 9. Les carabines calibres 22 et leurs munitions 10. Les lunettes de
visée - le télémètre de chasse 11. Nettoyage et entretien des armes de chasse
lisses et rayées. 30 € + port
.
2 commentaires:
c'est la suite logique de la journée de la gentillesse...
Une seule journée ! Après, les choses reprennent heureusement leur cours...
Je dois avouer que j'y ai pensé en postant cet article. Pierre ;-))
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