jeudi 6 mai 2010
Histoire de la marque automobile Jaguar.
Pourquoi les hommes préfèrent conduire une Jaguar plutôt qu’un Caddie ? C'est pour répondre à cette question existentielle que je vous présente à la vente, aujourd'hui, un petit ouvrage fort sympathique qui retrace l'histoire de cette grande marque : Je veux parler de Jaguar, bien sûr…
La firme Swallow Sport Cars a été fondée en 1922 par Sir William Lyons à Coventry. Cette firme se spécialisa dès 1926 dans la production de voitures de sport, puis dans celle de voitures de classe S.S.Cars fut rebaptisée Jaguar après la guerre. En 1948, Jaguar présente le magnifique coupé XK 120. La type E lui succéda en 1961. Elle était directement inspirée du prototype de course du même nom. La Jaguar type E fut produite à 75 000 exemplaires de 1961 à 1975. Sa ligne longue et basse, caractérisée par un capot très long, est un des grands classiques de l’automobile.
Jaguar produisit enfin des berlines. La première berline d’après-guerre sortit en 1955. Baptisée MK I, elle démocratisa la firme de Coventry, et remporta de nombreuses victoires dans les Rallyes de la fin des années 50 et du début des années 60. Elle fut modernisée en 1959, et devint à cette occasion MK II. Produite à 130 000 exemplaires de 1955 à 1968, cette voiture fut remplacée par la nouvelle XJ6 en 1968. La XJ6 et la XJ12 présentée en 1972 demeurent de grands classiques de la firme Jaguar, et surtout le modèle le plus produit de la firme de Coventry : près de 600 000 depuis 1968
Le groupe va connaître dans les années 70 de graves difficultés. Au bord du dépôt de bilan en 1975, le groupe est nationalisé en catastrophe par le gouvernement travailliste. La rationalisation commence dans tous les domaines. Plusieurs marques disparaissent : Wolseley en 1975, MG en 1980, Morris en 1983, Triumph en 1984. Riley et Vanden Plas avaient déjà disparu avant la nationalisation. Jaguar-Daimler semblait condamné. Le groupe est privatisé en 1984 par le nouveau gouvernement conservateur, et devient Austin-Rover Group, puis Rover Group.
La même année, Jaguar-Daimler sauvé in extremis, sort du groupe pour redevenir autonome, avant d’être racheté par le constructeur américain Ford en 1989. Depuis lors, Jaguar change de cap. La décision la plus importante a été celle de descendre en gamme, afin de proposer des modèles moins chers et concurrents des limousines bourgeoises venues du continent.
Aujourd'hui, le nouveau propriétaire de Jaguar, la société Indienne Tata, tourne définitivement la page en présentant une toute nouvelle mouture de la Jaguar XJ qui fait place à une superbe berline de type coupé à quatre portières qui saura attirer les regards des connaisseurs sur son passage. Son design est un joyau signé Ian Callum, celui à qui l'on doit entre autres le style unique des grandes Aston Martin, dont la séduisante DB9.
Pour que je puisse, de mon côté, acheter ce dernier vaisseau amiral, il faudrait que, de votre côté, vous m'achetiez ce livre !
VIART & DE NOMBEL. Fantastiques Jaguar. Paris, E/P/A éditions 1992, In quarto à l'italienne. Percaline verte ornée d'un motif sur le premier plat, dos orné de lettres dorées. Étui illustré solide et en bel état. 208pp, nombreuses illustrations. Vendu
Ne vous fiez pas à la photo... C'est une maquette !
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10 commentaires:
bientot un post sur la R16TX ?
Bon, c'est vrai que je suis plutôt 404 familiale et R16 TX, d'habitude !
Le plus difficile, dans ce type de voiture, n'est pas d'y entrer (on a tous des copains célibataires pour vous prêter leur voiture le temps de la photo) mais d'en sortir élégamment quand on a dépassé la trentaine... Pierre
Vaseline et corne à chaussure pour en sortir.
Montag
Exactement, Montag ! A cet égard, la petite portière est totalement inutile.
De même, si vous êtes plutôt grand de torse, vos yeux se transforment rapidement en aérodrome à moucheron dès le passage de la première vitesse... Ray Ban et gomina obligatoires ! Pierre
Mais que voilà une bien belle image ! Et le sourire de contentement du propriétaire ne peut que faire naître le même chez les spectateurs.
Attention toutefois à ne pas faire de trop habiles montages qui pourrait faire se méprendre l'administration fiscale, qui a en commun avec celle des douanes une totale imperméabilité aux facéties, fussent-elles de bon goût. (Oh ! Quels ennuis n'a pas eu cette pauvre dame à l'aéroport quand elle a déclaré posséder 5 Kgs de haschich parce c'était le nom de son chat !)
Pierre semble bien avoir évolué depuis sa première voiture, une 2CV, dont il disait sans rire que son accélération en première collait au fauteuil...
Belle voiture. Je constate que les rumeurs que certains colportent sur les difficultés de la librairie ancienne ne sont que des écrans de fumée. Quant à moi j'aimerais bien vous montrer une photo quand je suis monté sur mon chameau mais l'animal est rétif et déteste être photographié.
Eh,oui ! C'est une habile transformation d'une automobile peu pratique pour un libraire. Sous le capot de la type E est maintenant placé le coffre pour les livres et à l'arrière, j'ai monté un moteur de dauphine.
Ingénieux, non ?
Les libraires d'ouvrages anciens préfèrent-ils les voitures anciennes ?
... les voitures anciennes et les filles modernes...
B.
Les jolies carrosseries, donc ?
Les bras m'en tombent ! Comment puis-je écrire une remarque aussi peu respectueuse pour la gente féminine ? Mon côté macho peut-être ? Je croyais pourtant, qu'après tant d'années de mariage, j'étais guéri. Ce serait comme écrire que le cuir connolly des sièges des voitures anglaises rappelle à s'y méprendre le velouté de peau de nos adorables compagnes... Non, je ne me le permettrais pas ;-)) Pierre
pour une fois que les anglais en reussi a faire quelque chose de bien
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