Pour faire suite au petit billet sur Villon illustré, je vous propose cet exercice de style.
Vous pouvez vous y amuser si cela vous inspire. Il ne s'agit pas d'un pastiche mais plutôt d'une création poétique digne de l'Oulipo.
Pas de méthode S (substantif) + 7 qui rendrait un texte médiéval encore plus hermétique qu'à l'origine mais une petite facétie potache où l'on respecterait les rimes, le nombre de syllabes et où l'on changerait simplement le verbe, l'adjectif et le nom par un lointain cousin germain.
La ballade des pendus (1ere strophe) a perdu son hymne à la rédemption au profit d'une ode au passé volage de l'homme. Sans prétention :
Amants nouveaux qui avec nous aimez
N'ayez le feu comme nous voyageur
Car si pareil à nous changeants étiez
Femme en aura plus tard de vous rancœur.
Vous nous voyez si papillon cœur cœur
Quand de la fleur qui trop devient fadeur
Elle est déjà vieillissante et malheur
Et nous le temps flétrissons ride et face
De nostre mal Madame n'a plus peur
Mais priez Dieu qui tous nous doint disgrace !
N'ayez le feu comme nous voyageur
Car si pareil à nous changeants étiez
Femme en aura plus tard de vous rancœur.
Vous nous voyez si papillon cœur cœur
Quand de la fleur qui trop devient fadeur
Elle est déjà vieillissante et malheur
Et nous le temps flétrissons ride et face
De nostre mal Madame n'a plus peur
Mais priez Dieu qui tous nous doint disgrace !
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