Il y a avait du chaland, des livres passaient de main en
main, le soleil était de la partie et le plateau de professionnels présents sur place est
encore remarquable, cette année. J'en ai profité, bien évidemment, pour placer
quelques affichettes sur les stands de confrères bienveillants… Encore une fois, je mesure la différence entre les petits
Salons de province, tel celui que j'organise la semaine prochaine, et ces
salons renommés où les libraires se pressent pour réserver leur place. Il n'y a
pas de miracle ! Il faut être une équipe pour ce genre de manifestation et le
SLAM en est une !
J'ai fait mon petit marché, comme à l'habitude, et j'y
retournerai samedi après-midi ou dimanche matin pour flâner devant les vitrines
des confrères exposant à l'intérieur du hall. On apprend toujours en
visualisant des ouvrages que l'on ne connaît que de nom mais qui tomberont – immanquablement
- dans notre escarcelle à l'occasion d'un achat judicieux dans l'avenir : on
peut rêver ; les salons, c'est aussi fait pour cela ! Des bouquinistes présents sur la place me disaient que le
salon de Lourmarin était un des plus difficile et fatiguant, d'un point de vue
climatique, si l'on expose à l'extérieur. Il faut être particulièrement bien
équipé en parasol car, comme cette année, le temps peut varier dans la même
journée.
J'ai cru comprendre que le salon de Lourmarin qui avait pris
un rythme bisannuel avec Léoda Scale
et Bernard Maurel pourrait, sous l'impulsion de ses nouveaux
organisateurs, Éva et Hervé Valentin, se dérouler tous les ans à partir de
l'année prochaine. Beau projet que nous suivrons avec attention ! De mon côté,
me voilà bientôt prêt pour affronter la clientèle exigeante de ce type de
salon. L'année prochaine, je réserve une place à l'intérieur et au fond car je
crains, tout autant que mes ouvrages, le soleil et la pluie... Pierre
4 commentaires:
Pour un ami qui les apprécie : j'ai un nouveau Cyral ! Pierre
un Daudet.. numéro 4 de la collection. Il manque également à ma bibliothèque.
Le difficile n'est pas de le trouver, c'est de le trouver à un prix abordable !
Je le présenterai mais en tant que membre de la Société des amateurs de livres anciens qui possèdent un jeton d'une société bibliophile ancienne (la fameuse S.A.L.A.P.J.S.B.A), je vous enverrai un courriel associé, Calamar, qui vous donnera quelques secondes d'avances sur les autres collectionneurs pour emporter l'ouvrage ;-)) Pierre
ah, je savais bien que çà finirait par payer, d'être membre d'une société (quasi) secrète !
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