vendredi 21 septembre 2012

Les coulisses de l'hôtel Drouot comme si vous étiez Louis Leon-Martin...



 Être ou ne pas être ? Je veux, bien évidemment, parler du titre d'expert ou de consultant dans une salle de vente… Les écueils sont fort nombreux, semble t-il, et j'ai encore en mémoire un libraire d'ouvrage ancien du Sud-Ouest de la France, installé dans une cité médiévale au nom sanctifié, qui avait été quelque peu bousculé après une vente annoncée sur un blog !


Donc, je ne crois pas qu'il soit souhaitable [ni judicieux] que j'annonce que je vais assurer la fonction de consultant pour ma première vente volontaire le 13 octobre de cette année à Salon de Provence de 14h à 18h30 précise. Un catalogue ? Je ne crois pas souhaitable de vous mentionner que j'ai déposé ma liste chez le commissaire-priseur, aujourd'hui et que le petit catalogue sera vraisemblablement en ligne la semaine prochaine.


Une opportunité, ces ventes volontaires pour les libraires d'ouvrages anciens ? Je crois que oui. Elles permettent de se délester d'une partie des livres qui ne répondent pas aux critères de nos clients, surtout si, comme moi, ces ouvrages ne sont pas sur des sites de vente (Amazon, Price, Livre rare, Abebook, Ebay et j'en passe…), elles permettent d'écouler des bibliothèques que nous ne pourrions acheter, elles sont un lieux de stockage inespéré pour nos manettes et elles permettent de voir passer entre nos mains quelques belles pièces. Si ce galop d'essai s'avère enrichissant, je renouvellerai l'opération. Si l'expérience est malheureuse, j'aurai eu le plaisir de découvrir un système et un monde que je ne connaissais pas, d'en tirer des enseignements qui m'éviteront de raconter n'importe quoi et je me retirerai au fond de ma librairie avec le sentiment du devoir accompli… 


Je lisais sur le blog de Hugues, le succin article de Ugo Paolantonacci , expert parisien renommé, à la suite d'une de ses ventes prestigieuses. Quel talent ! Ce monde n'est pas le mien mais quelque soit le niveau des enchères dans une SVV, il apparaît  néanmoins que l'expertise est une activité qui nécessite compétence, sérieux et un peu d'auto-dérision.  L'auto-dérision, j'ai ! Voici, pour agrémenter ce billet, un petit ouvrage de Louis Leon-Martin, auteur de romans et de "documentaires" sur l'opéra, le music-hall ou les instituts de beauté, qui vous emmène dans les coulisses de la grande maison Drouot. Nul doute que cet homme devait être un spécialiste des coulisses et des coups tordus ;-)) Pierre 


LEON-MARTIN (Louis). Les coulisses de l'hôtel Drouot. Édition du livre moderne. 1943. In-12. Broché à couverture légèrement cartonnée. État du neuf. Infimes rousseurs sur la couverture. Ex-libris. 12 € + port

7 commentaires:

Hugues a dit…

Très succin!
:)))))))))
Hugues

Pierre a dit…

J'imagine que ses dissertations devaient épuiser ses correcteurs. Ce n'est pas qu'une bonne plume, c'est un Dard ;-)) Pierre

calamar a dit…

c'est vrai qu'il a présenté sa vente très succinnement...

Anonyme a dit…

Une vente de livres à Salon de Provence ? Menée par Me Pierre, expert ? Même si il n'y a pas d'Heures manuscrites au catalogue, j'y serai !!!
Philippem

Pierre a dit…

Admettons donc que l'article était plus succin que succinct mais reconnaissez aussi que le qualificatif de " beau et polis " lui va comme un gant ;-)) Pierre

Pierre a dit…

Il aura des manuscrits enluminés à le deuxième vente, Philippem ;-))

L'apprentissage des mécanismes d'une vente ( devoirs et bénéfices) nécessite un échauffement préalable... Pierre

Pierre a dit…

J'ai envoyé quelques clichés pour le catalogue qui va paraitre sous peu et une publicité dans la gazette Drouot sera insérée avec mon nom en lettres dorées sur une pièce de titre en maroquin cerise ;-)) Pierre