Le Charles Robert-Dumas des contes en couleurs et celui des romans policiers est bien la même personne (1875-1946). On le sait par Marcelle Protin, sa seconde épouse, qui est son ayant droit à la société des auteurs. Charles Louis Robert-Dumas est né en 1875, à Paris. Comme son frère, il est professeur d'allemand.
A partir de 1899, il est "officier
interprète de réserve". Il s'illustrera pendant la guerre, non seulement
en tant qu'interprète, mais également par un acte héroïque, qui lui vaudra d'être
nommé Chevalier en 1919, puis Officier de la Légion d'honneur en 1931.
Inspiré par la vie de caserne, il propose en 1906
L'inutile mascarade, un petit ouvrage anti-militariste, sous le
pseudonyme de Charles Darelles. La contradiction de ce sujet
avec son parcours militaire sera relevée dans un article de la Rénovation
morale.
A partir de 1913, Charles Robert-Dumas propose
des Contes "en couleurs", série qui durera jusqu'à sa mort, publiée
chez Boivin. Je vous propose aujourd'hui les contes verts et les contes bleus.
Je n'ai pas retrouvé les contes mauves qui doivent être cachés quelque part
dans une caisse... Je ne sais comment vous faites pour classer vos livres, vous,
mais de mon côté, c'est perfectible !
Revenant à ses premières amours pour la langue allemande,
il s'attaque en 1925 à une adaptation du Faust de Goethe, en
collaboration avec Louis Forest, qui sera jouée au Théâtre de l'Odéon. La pièce
semble avoir été accueillie par la critique de manière mitigée.
A partir de 1928, il apparaît dans les Enfants
de France, où il propose une rubrique littéraire, ainsi que quelques
histoires qui seront reprises dans les Contes d'or de ma mère-grand.
Présent parallèlement dans plusieurs revues, il présente des articles sur
l'Allemagne, sur la littérature et sur le cinéma. Sous le pseudonyme de Jean
Mayeux (inspiré du nom de jeune fille de sa mère) il anime une
rubrique cinématographique dans le Courrier du Centre.
A partir de 1934, Robert-Dumas s'attaque au roman
d'espionnage, et propose plusieurs titres, notamment la collection Ceux du
"S.R." chez Arthème Fayard. Auteur à succès, il verra, en 1936,
la Compagnie française de cinématographie lui racheter les droits d'adaptation
de L'Homme à abattre.
Les ouvrages que je vous propose aujourd'hui à la vente ont
ceci de remarquable que l'éditeur s'est entouré d'excellents artisans du livre
pour les illustrer que ce soit pour le texte ou pour la couverture. De ce fait,
ces cartonnages sont recherchés par les grands et les petits collectionneurs…
Pierre
Contes Bleus de ma mère-grand. Paris,
Boivin & Cie Editeurs, 1929. Un volume in-4. Cartonnage polychrome de
l'éditeur, percaline bleue. 164pp. Dessins de Henry Morin dont 8 hors-texte en
couleurs. Restaurations de couleur sur les mors. Marques d'usure sur les plats,
léger jaunissement des feuilles, quelques rares traces de salissure. 42 € +
port
Contes verts de ma mère-grand. Paris,
Boivin & Cie Editeurs, 1931. Un volume in-4. Cartonnage polychrome de
l'éditeur, percaline verte.158 p., Dessins de Maurice
Berty dont 8 planches en couleurs. Restaurations de
couleur sur les mors. Marques d'usure sur les plats, léger jaunissement des
feuilles, quelques rares traces de salissure. 42 € + port
1 commentaire:
J'ai retrouvé les Contes d'argent de mère-grand du même auteur (sur fond jaune). La recherche d'autres volumes de la série continue... Pierre
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