L'histoire de l'université de Bourgogne commence en 1423, date de sa fondation, sous l'égide de Philippe le Bon. Selon Wiki, les écoles publiques de Dijon jouissent au Moyen-âge d'une grande réputation. La création pour les deux Bourgogne de l'université de Dole, en 1422, leur porte gravement atteinte car elles se voient privées d'étudiants et surtout des étrangers.
À la demande du maire et des échevins, appuyés par Georges de la Trémoille, gouverneur de la province de Bourgogne, François 1er institue à Dijon une université avec quatre facultés en 1516 mais cette décision reste lettre morte, même si les patentes royales sont très flatteuses pour les Dijonnais.
Le Collège des Martinots ou des Martin (1531), dans
l'actuelle rue du Vieux-Collège, puis le collège jésuite des Godrans, fondé en
1581 en exécution du testament d'Odinet Godrans, président du Parlement de
Bourgogne, tentent avec plus ou moins de succès de pallier cette situation.
Le transfert de l'université de Dôle à Besançon en 1691
incite les États de Bourgogne à solliciter du roi de France la création à Dijon
d'une université. Les deux villes deviennent alors rivales. Sous l'influence du
Prince de Condé, gouverneur de Bourgogne, Louis XV accorde à Dijon une
université avec quatre facultés le 17 avril 1722. Besançon réplique par une
véritable coalition avec l'université de Paris et plusieurs universités
provinciales. Le roi hésite alors et établit un compromis.
L'édit de décembre 1722 ne crée donc plus qu'une faculté de droit confirmée par une bulle d'Innocent XIII en 1723 et l'université est inaugurée en grande pompe le 24 novembre 1723. Le Parlement tout entier vient assister à la séance de rentrée. Le Premier Président Berbisey ouvre le cortège, entouré des neuf présidents avec leurs manteaux d'hermine et leurs mortiers, des chevaliers d'honneur, de soixante-quatre conseillers et de cinq conseillers clercs en grand costume ecclésiastique.
La tourmente révolutionnaire emporte l'Université de
Dijon qui ferme en 1792. Lorsque Napoléon entreprend de réorganiser
l'enseignement, Dijon devient le siège d'une école spéciale de droit. Le nouvel
établissement est ouvert en 1806 et devient faculté de droit, par décret du 17
mars 1808. La faculté de lettres est créée la même année et la faculté des
sciences ouvre en 1809. Dans le même temps est ouverte une école secondaire de
médecine et de pharmacie.
C’est ce que développe de façon détaillée Nicolas-Antoine Labbey-de-Billy (1753- 18..), ancien vicaire-général
de Langres, Docteur en théologie de cette Université, professeur d’histoire de
l’Académie royale de Besançon, président annuel de l’Académie des
Belles-lettres de cette même ville, membre de celles de Florence, etc… dans le rare
ouvrage que je propose ici à la vente.
Aujourd’hui, l’Université de Bourgogne est
située dans plusieurs villes dont Dijon, Auxerre, Chalon sur Saône, etc… Près
de 30 000 étudiants sont accueillis chaque année, plus de 2 000
salariés s'y forment dans le cadre de la formation continue. Propriétaire de
vignoble, elle offre des filières complètes en sciences de la vigne et œnologie.
Des personnalités importantes du monde du spectacle y sont passées parmi lesquelles
on peut citer Arnaud de Montebourg et Rachida Dati. Une université toujours vivante,
donc… Pierre
LABBEY-DE-BILLY (Nicolas Antoine). Histoire de l'Université du Comté de Bourgogne et des différents sujets qui l'ont honorée pour faire suite aux ouvrages historiques de M. Dunod. A Besançon, de l’imprimerie de Claude-François Mourgeon, 1814-1815. Deux tomes en un seul volume in-4. Reliure postérieure (fin 19eme) signée de Sollot, relieur à Dole derrière l’Eglise. Demi-veau tabac, roulette à froid sur le bord du plat, dos orné de motifs entre les nerfs, encadrement d’un double filet des motifs floraux, roulettes dorées, mention du nom de l’auteur, de la ville et de l’année en lettres dorées, roulette dorée sur les nerfs, pièce de titre en maroquin cerise, tranches rouges, gardes colorées. Parfait état intérieur et extérieur, remarquable reliure. Vendu
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