Le cheval : cet animal dangereux devant, dangereux derrière et si inconfortable au milieu… |
Il s'agit d'un exposé sur la méthode de dressage, sur la
tenue des rênes, les leçons, les chevaux méchants ou présentant des allures défectueuses
et à reprendre sur les obstacles… autant de points auxquels sont confrontés les
cavaliers, même les plus expérimentés.
Ayant eu la bonne fortune de pouvoir faire de l'équitation
de manège pendant mon affectation militaire à St Cyr-Coetquidan, il m'a été
permis de me rendre compte que le dressage de tous les chevaux, même ceux
qualifiés de difficile, pouvait être entrepris en suivant une progression
rapide par des hommes de métier. Les chevaux de remonte que nous achetions à vil
prix étaient parfois de méchants canassons dont les propriétaires voulaient se
débarrasser ! C'est fou ce que leur petit séjour entre les mains de Cadres
Noirs pouvait être bénéfique à leur caractère…
L'ouvrage que je propose à la vente aujourd'hui est le fruit
de l'expérience de l'auteur au contact de ces chevaux. Il nous présente sa
façon de dresser tout en reconnaissant qu'il monte lui-même en se servant des
règles générales connues de tous. Le vrai dresseur de chevaux est celui qui, dans le minimum
de temps, se met au courant de leur caractère, de leur trempe et qui possède à
la perfection un tact spécial pour les commander. Tout est affaire de doigté en
équitation…
J'ai pourtant vu, au cours de ma vie professionnelle,
quelques belles claques partir sans l'accord écrit de l'animal. Que voulez-vous
! Quand on est au cul du cheval toute la journée, on n'a pas toujours le temps de faire de l'administratif… Pierre
PRADET R.-A. De l'équitation par la main. Dressage des
chevaux difficiles et délicats. A Paris chez Henri Charles Lavauzelle, éditeur
militaire, 1915. Un volume broché in-8 de 269 pages. Quelques défauts d'usure
mais intérieur en très bon état. Ouvrage recherché. 45 € + port
6 commentaires:
Faut-il comprendre, avec cette histoire d"yeux de Chimène", que les confrères vétérinaires portent automatiquement sur le libraire un regard bienveillant, attendri, voire envieux ? Après tout il y a peut-être de ça. :-)
Quant au cheval, je reste convaincu, la preuve ayant été maintes fois faite qu'il suffit d'un peu de confiance et de beaucoup de patience pour leur faire faire ce qu'on veut, je reste convaincu que c'est un animal particulièrement peu futé. Sensible, mais peu futé.
Jean-Michel
La virgule évite le quiproquos ; aucun confrère n'a encore eu, pour moi, les yeux de Chimène, Jean-Michel ;-))
Il est d'ailleurs amusant de penser qu'à l'origine, il s'agissait plutôt d'évoquer les yeux de Rodrigue pour Chimène... Tout Paris pour Chimène a les yeux de Rodrigue !
Comme vous, je pense que le cheval est un animal très sensible. Si ce n'était la fâcheuse habitude qu'ont les vétérinaires de lui mettre le bras entier dans le fondement dès le premier rendez-vous, je pense qu'ils pourraient envisager avec cet animal des rapports amicaux... Pierre
St Cyr-Coetquidan...!!! ça, c'est la classe tout de même ;-) ;-)
Dans mon "jeune" temps, du temps où j'étais encore assistant et chercheur à l'Université de Louvain (Belgique), j'ai reçu un lieutenant-chargé de cours de St Cyr, en vue d'un éventuel partenariat pédagogique entre ma Faculté de Sciences politiques et son institution (projet d'accueil réciproque d'étudiants)... souvenir, souvenir... j'ai conservé la brochure de présentation de St Cyr. La classe, disais-je, oui, la classe ;-)
[Ne pas trop flatter tout de même mon ami breton... ;-)]
Amitiés,
Christophe
De cette expérience militaire (j'ai été aspirant vétérinaire pendant 16 mois avec les classes), j'ai gardé un profond respect pour les officiers et les élèves officiers que je côtoyais. Loin des clichés post-soixante-huitards forcement caricaturaux, j'ai rencontré des gens d'un grand professionnalisme et pas plus cons que la moyenne de leurs détracteurs... Pierre
Pierre,
Il n'y avait pas la moindre dose de cynisme dans mon commentaire. Au contraire, St Cyr évoque chez nous, en Belgique, une institution militaire et de formation intellectuelle de prestige.
J'espère que tu ne m'as pas mal compris. Quand je disais que c'était la classe, je le pensais vraiment, au sens premier du terme !
J'ai été impressionné par ma rencontre avec ce jeune lieutenant, qui était en cours de rédaction de sa thèse au demeurant.
Il m'avait même invité à venir visiter son institution, ce que je n'ai malheureusement pas eu le temps de faire au final. Je le regrette d'ailleurs.
Quand je parlais de la brochure de présentation, c'est que j'ai justement trouvé le cadre de St Cyr très beau... (surtout en comparaison avec le béton gris et sale de Louvain-la-Neuve).
Donc, en bref... waouw, je suis flatté d'avoir un ami qui a étudié à St Cyr. Voilà le sens de mon commentaire qui, en voulant être amusant, aura peut-être été maladroit à son corps défendant...
J'espère qu'il n'y a plus de malentendu, si jamais il devait y en avoir eu un.
Par ailleurs, étant diplômé en Sciences politiques et en Relations internationales, m'étant beaucoup intéressé aux phénomènes conflictuels et iréniques, je ne partage absolument aucun cliché post-soixante-huitard.
Respect !
:-)
Amitiés,
Christophe
J'avais pris cela comme un compliment, dès le début, Christophe ;-))
Si cela peut vous amuser, sachez que j'étais plutôt pacifiste et ecologico-auto-gestionnaire de gauche quand j'étais plus jeune, que j'aimerais encore l'être mais que j'ai pris des coup de pied au cul et du plomb dans la tête avec l'âge ;-)) Pierre
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