vendredi 23 novembre 2012

Mario Prassinos. Une rétrospective de ses oeuvres datant de 1983...

Les bibliophiles connaissent Mario Prassinos (1916-1985) car on lui doit chez Gallimard des maquettes pour des reliures éditeurs très recherchées, les amateurs d'art l'apprécient comme un des grands noms de la peinture contemporaine non figurative, les amoureux du festival d'Avignon se rappellent les décors qu'il créa pour Jean Vilar, les amateurs de tapisseries reconnaissent son talent mis au service de cet art auquel il a contribué tout en respectant ses techniques et les saint-rémois (habitants de Saint Rémy de Provence au pied des Alpilles) se rappellent encore le peintre se promenant  dans les rues de leur cité (Prassinos choisit dès 1951 de s’installer à Eygalières).


C'est d'ailleurs à cette ville que Prassinos fit une donation de 108 de ses œuvres en 1985. Elles sont maintenant exposées à la chapelle Notre-Dame de Pitié.


Le hasard m'a fait découvrir l'œuvre du peintre à travers une rétrospective faite à Aix en Provence en 1983. C'est le catalogue de cette exposition que je propose aujourd'hui à la vente.


De son vivant et depuis sa mort, le peintre Mario Prassinos a fait l’objet de multiples expositions, tant nationales qu’internationales. Cet ouvrage constitue un des livres de référence couvrant l’ensemble de son œuvre dans sa richesse et sa diversité. Il s'agit d'un bel ouvrage que je conseille aux collectionneurs pour comprendre l'artiste et la conception de ses maquettes N.R.F.


La rencontre avec la Provence déterminera toute son œuvre, aboutissant à ce travail si personnel et fascinant, dans un style vibrant d’un fourmillement de traits d’encre ou de gouttes de peinture d’où émergent le paysage ou la figure humaine. Le paysage de la Provence, la Provence noire que décrit Giono, imprégna son travail ; il y retrouva ses origines méditerranéennes et y puisa sa force créatrice, privilégiant l’usage systématique du noir et du blanc, laissant s’exprimer en clair-obscur la violence de la lumière du Sud.


Cette rétrospective de l'œuvre " peint et dessiné " de Prassinos manque d'un féminin dans sa formulation, à mon humble avis, mais c'est le lot, j'imagine, des artistes aux talents pluriels… Pierre

PRASSINOS (Gisèle et Mario). FERRIER (Jean-Louis).  Prassinos, rétrospective de l'œuvre peint et dessiné. Aix-en-Provence, Présence contemporaine, 1983. Cartonnage in-4 à l'italienne. Nombreuses illustrations en noir et blanc, quelques-unes en couleurs. Jaquette illustrée. Ouvrage comme neuf.  144 p. Vendu

5 commentaires:

calamar a dit…

oeuvre au masculin, çà m'a toujours paru snob, mais çà doit être mon inculture crasse.

Anonyme a dit…

C'est surtout qu'oeuvre n'a pas tout à fait la même signification qu'il soit au masculin ou au féminin. Un oeuvre c'est l'ensemble des oeuvres considérées, c'est tout le travail d'un artiste dans un domaine. Ce qui pourrait faire snob c'est de paraître assez présomptueux pour affirmer être exhaustif dans la présentation des oeuvres colligées. C'est peut-être vrai mais le dire en utilisant le masculin c'est comme vouloir se faire mousser.

Jean-Michel

Pierre a dit…

Je crains que l'ambition fut de présenter un titre exhaustif et que le résultat fut d'en faire un titre snob ;-)) Pierre

pascalmarty a dit…

Suis-je snob ? aurait pu demander Vian alors qu'il comptinait :
Si j'étais pohéteû
Je serais ivrogneû
J'aurais un nez rougeû
Une grande boiteû
Où j'empilerais
Plus de cent sonnais
Où j'empilerais
Mon nœuvreû complait.

J'ajoute que, ayant la flemme d'aller chercher le bouquin dans mes étagères, j'ai voulu voir si on trouvait ce texte sur le Net. Las, on l'y trouve, mais accompagné de pastiches de pitizonfans de CM1. Et que croyez-vous qu'il advint ? Le modèle a d'abord été soigneusement remis aux normes orthographiques en vigueur. Je suis bien content de ne pas avoir été en primaire de nos jours…

pascalmarty a dit…

Et bien sûr, l'œuvre (le nœuvreû) est repassé(e) au féminin. Et je suis toujours aussi effaré quand je constate à quel point c'est l'inculture qui mène le monde…