Il y a Jean-François Copé et François Coppée : Faut pas confondre ! L'un est un homme politique français né en 1964, chouchou des républicains et médiatiquement mort en 2014 suite à ses prises de position financières dans l'Affaire Bygmalion ; l'autre est une poète, auteur dramatique et conteur, chouchou des français à la fin du 19eme siècle, médiatiquement mort suite à ses prises de position légitimistes dans l'Affaire Dreyfus…
De modeste origine, né et mort à Paris (1842-1908),
François Coppée est expéditionnaire au ministère de la Guerre quand les poèmes
qu'il publie dans des revues sont remarqués par Leconte de Lisle. Le réalisme
poétique et intimiste de cet ami de Verlaine et de Heredia lui vaut des succès
de vente qui ne changent pas sa casanière façon de vivre. Bibliothécaire au
Sénat, archiviste à la Comédie-Française, poste dont il démissionne, l'une de ses
pièces y ayant été refusée, l'apogée de sa carrière est, en 1884, son élection
à l'Académie française.
Coppée fut le poète populaire et sentimental de Paris et de ses faubourgs, des tableaux de rue intimistes du monde des humbles. Poète du souvenir d'une première rencontre amoureuse (Septembre, au ciel léger), de la nostalgie d'une autre existence (Je suis un pâle enfant du vieux Paris) ou de la beauté du crépuscule (Le crépuscule est triste et doux), il rencontra un grand succès populaire à son époque.
Ses premiers vers imprimés datent de 1864. Ils furent réédités avec d'autres en 1866 sous la forme d’un recueil (Le Reliquaire), suivi (1867) par Intimités et Poèmes modernes (1867-1869). En 1869 sa première pièce, Le Passant, fut reçue avec un grand succès au théâtre de l’Odéon et par la suite Fais ce que dois (1871) et Les Bijoux de la délivrance (1872), courts drames en vers inspirés par la guerre, furent chaleureusement applaudis.
Je vous propose aujourd'hui deux petites plaquettes publiée
par la maison Alphonse Lemerre, éditeur des poètes "parnassiens".
Elles compléteront la collection d'un admirateur de François Coppée à qui elles
manqueraient... Pierre
La marchande de journaux est un petit conte parisien :
"Pour écouler ces tas de papier qu'on imprime,
C'est triste à dire mais il faudrait un gros crime…"
La lettre d'un mobile breton est un poème dédié aux
soldats de 1870, reçus à Paris :
"Mais aux mauvais railleurs nous faisons la promesse
De bien montrer comment on meurt après la messe…"
1) COPPEE (François). La
marchande de journaux – Conte parisien. Une plaquette in-12. Paris, Alphonse Lemerre,
éditeur, 1880. Cartonnage demi-percaline verte, gardes colorées. Exemplaire
très frais. 20 € + port
2) COPPEE (François). Lettre
d'un mobile breton – Neuvième édition. Une plaquette in-12. Paris, Alphonse Lemerre,
éditeur, 1879. Cartonnage demi-percaline verte, gardes colorées. Exemplaire
très frais. 20 € + port
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