14 juillet oblige, je participe à la liesse républicaine à ma façon…
Les trois couleurs de la France.
Nouvelle née au temps des druides, la France, jolie petite gauloise, de siècle en siècle, de règne en règne, a grandi. Sous Charlemagne, elle était la fillette docile qui, de ce maître, apprenait le savoir et la vie. Sous Saint Louis, blanche communiante, elle portait aux lieux saints l'exaltation de sa Foi. Jeune fille, en elle Jeanne d'Arc éveillait dans les larmes et le sang l'éternel frisson du premier amour.
Elle devenait avec François 1er la beauté accomplie en laquelle se lisait, grâce à l'élégance et au gai savoir, la réunion de tous les charmes. Nourrie par l'expérience, instruite par les revers, ennoblie par les triomphes, elle était sous Louis XIV à l'apogée de la gloire de ses souverains. Poudrée, exquise et frivole avec Louis XV, philosophe et raisonneuse avec Louis XVI, l'amour de l'indépendance la détourne en ce 14 juillet 1789 de l'absolutisme et lui fait découvrir les droits et les devoirs du citoyen républicain…
C'est cela que nous fêtons aujourd'hui !
Qu'avons-nous fait de l'idéal de la République ? Je ne suis ni politologue, ni historien pour juger avec la lucidité du spécialiste. Il m'arrive cependant d'avoir du bon sens et des craintes. Je redoute, plus que tout, la barbarie, la violence et le manque de valeurs d'une partie importante de la population. Si l'école est encore obligatoire, l'éducation et le respect ne le sont plus, semble t-il !
Espérons que les signes forts de l'autorité de l'état, comme les défilés militaires (que j'exécrais dans ma période post soixante-huitard !) rappellent à tous les citoyens que la République s'impose à l'individu. Pierre
MONTORGUEIL & JOB. Les Trois Couleurs. France son histoire. Paris, Librairie Félix Juven, Sans date. Cartonnage pleine percaline bleu ciel d'éditeur. Premier plat orné d'un dessin polychrome. Trois tranches sanguines. Illustré de nombreux dessins de Job in et hors texte. Extérieur et intérieur très frais. Magnifique exemplaire de collectionneur. Vendu
2 commentaires:
le manque de valeurs, surtout, est gênant pour le commerce : avec quoi y vont payer, s'ils n'ont pas des valeurs en banque, les clients ?
Il y a le manque de valeurs bancaires qui est néfaste au commerce des boutiquiers et le manque de valeurs morales qui est néfaste au commerce des gens, nous sommes bien d'accord, calamar ;-))
L'augmentation des valeurs bancaires ne résoudra peut-être pas la diminution des valeurs morales.
Faisons un deal ! Vous vous occupez des premières et je m'occupe des deuxièmes ;-)) Pierre
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